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[Savoyard] Bien qu’Aix-les-Bains fut le berceau de sa famille, il naquit à Paris en 1801, où il accomplit sa scolarité, puis ses études de médecine : il soutint sa thèse de doctorat à la faculté de Paris en 1825 sur des « Propositions de médecine » (BIU Santé, Paris, 1825, n° 34, 21 p.). Selon Caffe, dans le « Journal des connaissances médicales » du 30 avril 1868, il a présenté une seconde thèse à Turin en 1842. De 1825 à 1840, le Dr. Emile Veyrat fut médecin du bureau de bienfaisance du 3e arrondissement de la capitale : dans la liste des membres de l’Association philanthropique Savoisienne de Paris, publiée en 1840, le Dr. Veyrat exerçait rue de la Pépinière, 11. Ancien interne des hôpitaux et hospices civils de Paris, selon certains, il n’a pas été retrouvé sur les listes établies par l’Association des anciens. Emile Veyrat fut décoré de la croix de Pologne, car en 1831 il fut membre de la commission des médecins français envoyés dans ce pays pour combattre le choléra. A Varsovie le Dr. Emile Veyrat fut nommé médecin-chef de l’hôpital des cholériques. Le 15 août 1831, il « pratiqua le premier, sur lui-même dans une des salles des hussards de la garde… l’inoculation du sang et des liquides provenant d’un cholérique vivant, renouvelant ainsi l’acte de courage attribué au baron Desgenettes, en Egypte, immortalisé par le tableau de la Peste de Jaffa, peint par Gros ». Revenu à Paris, il fut auxiliaire à l’Hôtel-Dieu, puis envoyé dans l’Yonne pour y soigner les nombreux cholériques. En 1841, il vint sa fixer à Aix-les-Bains, pays de ses ancêtres et station thermale où il devint président de la commission médicale. Médecin de l’hospice fondé par la reine Hortense, il fut élu quatre fois commandant de la garde nationale de la commune d’Aix. Emile Veyrat finit ses jours hospitalisé à l’Hôtel-Dieu de Chambéry, où il mourut âgé de 67 ans, presque dans l’indigence. |