Mise en ligne des thèses et synthèses de pharmacie (XVIIIe-XIXe siècle)

Medic@ propose, en accès libre, pour les chercheurs et autres usagers distants un ensemble conséquent de thèses et synthèses de pharmacie : 228 synthèses anciennes (1782-1890) ; l’ensemble des 503 thèses de pharmaciens de 1ère et 2ème classes soutenues à Paris (1816-1899) et l’ensemble des 116 thèses présentées pour le concours d’agrégation (1847-1914).

Pour accéder à l’ensemble de ce corpus, cliquez sur le lien suivant.

Haschish : étude historique, chimique et physiologique / Edmond de Courtive, 1848. Cote BIU Santé Pharmacie P 5293-1848 (1)

La thèse de pharmacie est une création ancienne. En province, elle existe au moins depuis le début de l’époque moderne. À Paris, en revanche, l’usage semble beaucoup plus récent. La thèse stricto sensu n’apparaît véritablement qu’autour de 1815 et ne concerne, jusque dans les années 1830, qu’un ou deux candidats par an. Il faut véritablement attendre la fin du XIXe siècle pour voir le nombre des thèses soutenues à Paris augmenter significativement. Ainsi, entre 1816 et 1899, c’est un peu de plus de 500 thèses qui sont présentées à la faculté de pharmacie de Paris. Rappelons qu’à cette époque la thèse restait facultative pour les étudiants en pharmacie.

De la catharide officinale / Armand Fumouze, 1867. Cote BIU Santé Pharmacie P 5293-1867 (3).

Pour ces derniers, seule la synthèse était obligatoire. Il faut entendre par synthèse, un examen pratique consistant dans la réalisation de préparations strictement formulées dans le Codex. Cette tradition de la synthèse est elle aussi ancienne. Elle remonte à l’époque médiévale. On parlait alors de « carte » – et plus tard de « specimen ». Si nous ignorons ce qu’étaient exactement les cartes aux XVe et XVIe siècles, une première mention en est faite, en 1631, dans le Concordat passé entre la faculté de médecine de Paris et les gardes jurés et maîtres apothicaires de Paris. Les premières « synthèses » apparaissent, quant à elles, au début du XVIIIe siècle. Mais il faut attendre la fin des années 1770 pour voir ce terme s’imposer.

Syntheses pharmaceuticae et chymicae / V. A. Battaille, 1817. Cote BIU Santé Pharmacie P 30904-1817 (1).

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’introduction au corpus sur Medic@.

Philippe Galanopoulos

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