Société d’histoire de la pharmacie : séance du 22/03/17

SHPCe mercredi 22 mars 2017 s’est tenue la séance de la Société d’histoire de la pharmacie dans la Salle des Actes de la Faculté de pharmacie de Paris. Si vous n’avez pas eu l’occasion d’y assister, en voici un bref résumé.

Après l’annonce des informations relatives à l’actualité de la SHP et de l’histoire de la pharmacie par le secrétaire général Bruno Bonnemain, quatre interventions se sont succédé durant cette séance présidée par le professeur Olivier Lafont, président de la SHP.

The Bolduc House Museum, Sainte Genevieve, Missouri
The Bolduc House Museum, Sainte Genevieve, Missouri

Bruno Bonnemain a fait le récit d’un séjour de plusieurs mois effectué en Amérique du Nord, à la découverte des monuments historiques et musées consacrés à l’histoire de la pharmacie. Parmi les lieux remarquables qu’il a eu la chance de visiter, on citera la Maison Bolduc à Sainte Geneviève dans le Missouri, le Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal ou encore le Monastère des Augustines à Québec.

Remy Bellenger : Le Laboratoire Dausse, une histoire de familles, 1824-1929

Couv-DausseRemy Bellenger a retracé l’histoire d’une entreprise familiale florissante, le Laboratoire Dausse, à l’occasion de la parution de son ouvrage Le Laboratoire Dausse : une histoire de familles (1824-1929) publié aux éditions L’Hexaèdre. À partir de ses archives familiales et de nombreuses sources historiques, il a pu reconstituer le parcours de son ancêtre Amans Dausse, pharmacien de métier. Propriétaire d’une officine située au 10, rue de Lancry à Paris, Amans Dausse rencontre un certain succès dans la fabrication et la vente de remèdes et médicaments. En 1834, il fonde le Laboratoire Dausse, spécialisé dans la fabrication de médicaments à base de plantes.

Vous pouvez découvrir la suite de cette saga industrielle et familiale en vous procurant l’ouvrage de Remy Bellenger ici.

Bruno Bonnemain : Le Journal de pharmacie et de chimie en 1917

Bruno Bonnemain, Secrétaire général de la SHP, a analysé la publication du Journal de pharmacie et de chimie au cours de l’année 1917, à travers le prisme de la Grande Guerre. Les nouvelles du front et le contexte politique et idéologique de l’époque influent sur le contenu d’une publication spécialisée, à travers des articles portant sur des sujets d’ordre technique (rôle des vêtements dans l’infection des blessures de guerre, accès à l’eau potable sur le front…) ou plus général (l’industrie pharmaceutique en Russie, la production des alcaloïdes en temps de guerre…). En parallèle à l’événement, le Journal de pharmacie et de chimie maintient une politique éditoriale plus classique en abordant des thèmes connexes tels que la chimie alimentaire avec la polémique autour du lait écrémé par exemple, ou encore l’histoire de la pharmacie.

Sophie Jacqueline : Étude pharmaco-archéologique des baumes de momification en Égypte ancienne

Bec d'ibis momifié, collection privée
Bec d’ibis momifié, collection privée

Sophie Jacqueline, lauréate du prix de thèse de la Société française d’histoire de la médecine, nous a présenté l’étude pharmaco-archéologique qu’elle a réalisée dans le cadre de sa thèse d’exercice sur les baumes de momification en Égypte ancienne. De nouvelles méthodes d’analyse permettent de mieux connaître les méthodes de momifications, ainsi que la composition des baumes et des substances participant à la conservation des corps. Cette étude a été conduite selon un cadre méthodologique très strict, composé successivement d’un examen macroscopique, d’un examen scannographique, d’un examen à loupe binoculaire, d’une analyse élémentaire et enfin d’une analyse chromatographique. L’examen d’artefacts et de crânes de momies datant de l’Égypte ancienne permet d’affiner et d’approfondir les connaissances historiques et scientifiques relatives aux techniques d’embaumement. Sophie Jacqueline poursuit actuellement ses études dans le cadre d’un doctorat à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines sur l’apport des techniques médico-légales dans l’art premier.

Pour en savoir plus : Jacqueline, Sophie. « Les produits d’embaumement égyptiens : nouvelles données pharmacologiques ». Histoire des sciences médicales, 2016, Vol. 50 (1), pp. 43-52.

Olivier Lafont : Masséot Abaquesne en vente publique à Paris, durant le dernier quart du XXe siècle

Vase bi-ansé préempté par le Musée de la Renaissance, vente Ricqlès Drouot, 20 octobre 1996
Vase bi-ansé préempté par le Musée de la Renaissance, vente Ricqlès Drouot, 20 octobre 1996

Olivier Lafont a reconstitué le parcours de pots de pharmacie décorés par le célèbre faïencier du XVIe siècle Masséot Abaquesne dans une série de ventes publiques qui se sont tenues à Paris durant le dernier quart du XXe siècle. Ces pots, dont certains peuvent être identifiés avec exactitude grâce à la signature du maître, se caractérisent par l’emploi de motifs en rinceaux et de figures de profil, typiques de l’école de faïencerie rouennaise de la Renaissance. Leur cote marchande a varié au cours des décennies en fonction de leur originalité, de leur rareté et de leur état, ainsi que de la fiabilité de leur attribution à Abaquesne. Ces pots ont circulé de collections privées en collections privées, réapparaissant occasionnellement lors de ventes publiques au cours des dernières décennies, jusqu’à rejoindre les collections publiques de musée pour certains d’entre eux. À travers l’histoire de ces objets se dessine en filigrane l’histoire du marché de l’art à la fin du XXe siècle.

Pour ceux d’entre vous qui souhaitent admirer de plus près les œuvres de Masséot Abaquesne, une exposition intitulée « Masséot Abaquesne, l’éclat de la faïence à la Renaissance » se tient actuellement et jusqu’au 23 avril prochain au Musée de la Céramique de Rouen.

La prochaine séance de la Société d’histoire de la pharmacie se tiendra le mercredi 7 juin 2017.

Catherine Blum

Les revues Wiley de retour à la BIU Santé

En 2014, la BIU Santé a dû se désabonner d’un grand nombre de revues dont les titres de l’éditeur Wiley.

wileySi nous avions pu nous réabonner à un certain nombre de périodiques en 2015 et 2016, cela n’avait pas pu être le cas pour Wiley et nous ne pouvions offrir à nos lecteurs que la version papier d’une petite sélection de journaux.

Après trois années de désabonnement et de discussions, un accord acceptable a pu être trouvé entre l’éditeur Wiley et la BIU Santé pour offrir à nouveau à ses lecteurs l’accès à plus de 1400 revues scientifiques.

Venez les découvrir ou les redécouvrir via ce lien vers le site Wiley Online Library.

Chemist and druggist online

À l’instar de la BIU Santé avec Medic@, la Wellcome Library numérise également ses collections de périodiques anciens.

chemist

sequaLa Wellcome Library a donc récemment mis en ligne la collection complète de Chemist and Druggist, revue officinale publiée depuis 1859. La numérisation, qui court jusqu’à 2010, complète la collection locale du pôle Pharmacie de la BIU Santé (qui s’étend quant à elle de 1865 à 2007, avec quelques lacunes).

Vous pourrez désormais retrouver ce périodique, souvent appelée C+D, dans notre liste de revues électroniques.

À noter que les journalistes d’il y a un siècle s’intéressaient aux actualités pharmaceutiques des autres pays, et notamment la France.

En savoir plus

L’accès à la revue numérisée sur le site de la Wellcome Library.

« Chemist and Druggist » : 157 ans de pharmacie à portée de clic. Article dans le n°3291 du Quotidien du pharmacien [abonnés]

Sciences infirmières : CINAHL Plus With Full Text

Une nouvelle ressource en sciences infirmières : la base CINAHL Plus With Full Text

cinahlplusft
La BIU Santé vient de s’abonner à Cinahl, importante base de données bibliographiques consacrée aux sciences infirmières et aux disciplines paramédicales : 

  • 580 revues en full text depuis 1981
  • 3 100 revues indexées à l’article

Pas besoin de mot de passe, l’accès se fait directement par reconnaissance d’adresses IP : sur place à la BIU Santé (pour tous) ou à distance (pour les membres de la communauté Paris Descartes).

N’hésitez pas à nous contacter pour vous aider dans vos recherches.

Accéder à la base CINAHL Plus With Full Text

Pour éviter les problèmes d’affichage, pensez à désactiver les protections de votre navigateur concernant les scripts à risque (à gauche de la barre d’adresse dans Firefox, à droite dans Chrome).

Thomas Violet

Outils de communication scientifique : les résultats pour la France

InnoScholComm logo 550x550En 2015, nous avions relayé l’enquête menée par l’université d’Utrecht concernant les outils pour la communication scientifique utilisés par les chercheurs.

Tous les résultats (anonymisés) sont librement consultables et téléchargeables sur le site de l’étude (vive l’Open Data!). Une interface intuitive permet de manipuler aisément ces données pour des comparaisons immédiates.

Au niveau mondial, cette enquête a rencontré un vif engouement, avec plus de 20.000 participants.

La France est le 5e pays en nombre de réponses (1150 chercheurs).

survey_questions

Une exploitation intéressante de ces chiffres a été mise en avant par l’European Association for Health Information and Libraries : il s’agit d’une extraction des 2.200 réponses émanant de l’Europe pour la discipline Médecine. Les résultats de cette vue particulière sont consultables via cette interface.

Malheureusement, dans cette discipline, la France n’est représentée que par 139 chercheurs (si l’on exclut les bibliothécaires et documentalistes qui pouvaient également répondre à l’enquête).

Ce faible nombre ne permet pas d’extrapoler des statistiques, d’autant que l’échantillon n’est en rien représentatif. Quelques chiffres notables néanmoins, sur ce panel restreint de 139 chercheurs français du secteur médical :

pubmed-4-300Sans surprise PubMed est plébiscité pour la recherche de littérature : 126 personnes déclarent l’utiliser. Viennent ensuite Google Scholar (104), Web of Science (36), Scopus (17), Mendeley (9) et Paperity (8), entre autres. Le même classement se retrouve à peu près au niveau européen.

Une fois les références trouvées, les chercheurs y accèdent majoritairement par leur institution / leur bibliothèque (118), mais aussi via ResearchGate (45), des courriels envoyés aux auteurs (35), la consultation d’articles en Open Access (33), et l’achat direct sur les sites des éditeurs (13). L’Open Access Button, dont nous avons déjà parlé ici, est beaucoup plus utilisé dans les autres pays (3e position).

Les systèmes d’alerte et de recommandations sont relativement peu utilisés : Google Scholar (39), ResearchGate (28), PubMed (21), JournalTOCs (22), Mendeley (6), et les sites des revues elles-mêmes (4).

Pour analyser des données, le bon vieil Excel prévaut (97 répondants), suivi par R (33), SPSS (16), GraphPad ou StatView (14), MATLAB (9). Pas de surprise non plus pour l’écriture, avec Microsoft Word (132) puis notamment Google Drive (39) et LateX (14).

zoteroDu côté des logiciels de bibliographie, Zotero est en tête (63 utilisateurs), talonné par EndNote (53), puis Mendeley (10), Papers (6), ReadCube (3), JabRef (3). La situation est bien différente au niveau européen pour les chercheurs en médecine : Zotero est au 4e rang, derrière EndNote (largement en tête), Mendeley puis RefWorks.

Plusieurs outils sont cités pour l’archivage et le partage de publications : ReserchGate (39), PubMed Central (36), les répertoires institutionnels (25), le partage des notes de travail (22), arXiv (4). Le partage de données est encore balbutiant (8 répondants citent GitHub), idem pour les posters et les présentations (7 utilisateurs de Slideshare).

Le choix de la revue où publier repose encore grandement sur le facteur d’impact du JCR (en tête avec 39 répondants). Idem pour mesurer l’impact après publication : JCR/Facteur d’impact (43), Web of Science (30), Scopus (18), Altmetric (14), PLoS (10).

Pour communiquer en dehors du milieu académique, 25 répondants utilisent Twitter, 23 Wikipédia, 11 WordPress, 8 Facebook, LinkedIn ou bien Google+. Pour les profils de chercheurs, on retrouve la prépondérance de ResearchGate (55), Google Scholar (40), Orcid (23), les pages institutionnelles (20), et Academia (10). Même classement au niveau européen.

BAQuant au développement le plus important dans la communication scientifique au cours des années à venir, de nombreux répondants citent l’Open Access – soutenu par 110 d’entre eux (16 ne savent pas, 5 sont contre).

Tous ces chiffres, à manipuler avec précaution, donnent quand même des pistes sur les outils connus et utilisés, à défaut de pouvoir en tirer des généralités.

Une enquête nationale ciblant ces publics serait sans doute utile, pour mieux cerner les pratiques et les besoins, et y répondre au mieux en bibliothèque.

David Benoist

Coûts des abonnements : l’exemple finlandais

flag-of-finland-123273_960_720La nouvelle est passée relativement inaperçue, notamment en France : pour la première fois, un pays entier, la Finlande, a rendu public le montant des abonnements payés aux éditeurs scientifiques.

Cette divulgation inédite résulte d’une initiative menée notamment par Open Knowledge Finland (OKFFI) et rOpenGov.

Les données concernent la période 2010-2015, avec les montants réglés par les universités et institutions de recherche à 244 éditeurs – soit environ 22  millions d’euros par an. Les jeux de données sont téléchargeables et exploitables sous licence Creative Commons. Concrètement, ces chiffres sont difficilement exploitables en l’état, les coûts n’étant pas présentés de manière détaillée et uniforme suivant les établissements.

Une première analyse de ces données a été publiée par le site de rOpenGov (en anglais).

couts-finlandeUne telle initiative s’inscrit dans le cadre de l’Open Science et de l’Open Data, comme préconisé dans le plan d’action d’Amsterdam sur l’innovation en matière de science ouverte, dévoilé en avril dernier (cf. également le projet européen H2020). Questions également inscrites dans la nouvelle loi numérique, actuellement en cours de discussion en France (voir notre billet de septembre 2015 pour ses implications sur les articles scientifiques et les données de la recherche).

C’est une question cruciale dans une période où les bibliothèques connaissent des difficultés grandissantes pour s’abonner aux revues nécessaires à leurs lecteurs. Les prix des abonnements ne cessent d’augmenter (10% par an en moyenne pour 2010-2015 en Finlande), tandis que les budgets des bibliothèques stagnent ou diminuent.

Un site Web répertorie les informations partielles sur ces coûts qui étaient déjà disponibles pour différents pays (dont la France). Mais l’accès à ces données demeure difficile – comme le prouve cet exemple suisse d’un simple citoyen qui tente d’obtenir par voie de justice la communication de ces montants. Autant d’informations qui relèvent des politiques des consortia et des États qui négocient avec les vendeurs.

Un article au nom évocateur (en anglais), Opening the Black Box of Scholarly Communication Funding, milite pour la divulgation publique des sommes payées aux éditeurs.

Le développement de l’Open Access pourrait être l’une des solutions à cette problématique centrale pour la recherche. En Finlande, 18% des articles auraient été publiés en Open Access pour l’année 2014. La transition globale vers ce modèle pour ce pays étant estimée à 17 millions d’euros (à comparer aux 22 millions payés chaque année aux éditeurs).

Pourquoi un tel silence en France ?

En savoir plus

L’annonce officielle finlandaise avec le lien vers les données (en anglais)

Une première analyse de ces données par le site rOpenGov (en anglais)

Annonce (en français) sur le site Libre accès à l’information scientifique et technique

Interpellation citoyenne au Consortium des bibliothèques et BIS – billet du blog Publication scientifique, par Sylvie Vullioud (dont les prises de position ont largement inspiré notre texte)

Pour mémoire, la majorité des articles scientifiques dans le monde sont publiés par 5 maisons d’édition, présentant des marges annuelles de 30 à 40%. Se reporter aux Résultats financiers 2015 de l’édition scientifique, publiés par l’Eprist.

 

Valorisation des revues médicales en langue française

En ce début d’année 2016, l’attention se porte sur les revues médicales en langue française.

Voici quelques jours, le CISMeF lançait officiellement son nouvel outil de recherche LiSSa (Littérature Scientifique en Santé). Cette nouvelle base de données ambitionne, toutes proportions gardées, de devenir un PubMed «à la française», s’appuyant sur la production francophone.

C’est au tour de l’Académie nationale de médecine de s’exprimer sur ce sujet. Après plusieurs réunions menées en 2015, un communiqué a été publié le 26 janvier 2016 sur la «valorisation des revues médicales en langue française».

communiqueCe texte rappelle que «Le financement des activités de recherche des équipes hospitalières est fondé sur les points SIGAPS qui prennent en compte le facteur d’impact (Impact Factor) des revues dans lesquelles elles ont publié leurs travaux, pondéré par le rang des auteurs signataires» (voir notre billet du 20 janvier sur le système SIGAPS / SAMPRA).

«Ce système pénalise fortement les articles publiés en français, dans des revues dont la diffusion limitée implique un facteur d’impact faible. La revalorisation des revues médicales en langue française se justifie pour deux principales raisons :

  • La publication de mises au point ou de revues générales de qualité permet de juger les capacités pédagogiques des auteurs qui se destinent à une carrière hospitalo-universitaire et il convient d’apprécier ces capacités pédagogiques au même titre que leurs capacités de soins et de recherche.
  • Même en France la plupart des médecins lisent et assimilent plus facilement des articles en français que dans une autre langue […]

Aussi, l’Académie Nationale de Médecine en concertation avec le syndicat de la Presse et de l’Édition des Professions de Santé, prend acte et soutient l’initiative de la conférence des Présidents du Conseil National des Universités (CNU) Santé, en accord avec la conférence des Doyens, d’inclure dans le dossier de candidature universitaire un «score pédagogique» (SIAPS) spécifique où interviennent les articles de formation publiés en français.

Ce score, intégré à la grille d’évaluation des CNU, devra être diffusé par toutes les sous-sections du Conseil National des Universités aux candidats à une nomination ou promotion Hospitalo-Universitaire. […]»

Cette mesure bénéficiera aux articles (et à leurs auteurs) publiés dans des revues francophones, qui ne sont pas toujours indexés dans des bases de données.

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Le communiqué original de l’Académie de médecine du 26 janvier 2016

Nouvelle base de données LiSSa, en français

On l’attendait depuis plus d’un an, l’équipe du CISMeF vient de lancer officiellement une nouvelle base de données bibliographique médicale en langue française.

Le projet BDBfr donne ainsi naissance à LiSSa, pour LIttérature Scientifique en SAnté.

lissa_400-300x101« Cette base de données comprend aujourd’hui plus de 800 000 références issues de PubMed mais aussi de 72 journaux scientifiques qui n’y figurent pas et de 53 qui y figurent de façon incomplète. Si l’on considère uniquement les années supérieures à 2000, la moitié du contenu de LiSSa est inédite. Plus de 80 000 résumés en français sont également proposés.
La liste des périodiques apparaissant dans LiSSa est disponible à cette adresse http://www.lissa.fr/rep/revues. »

La base LiSSa, gratuite, est principalement destinée aux professionnels de santé. Elle propose des références de contenus gratuits ou payants, provenant de supports papier ou numérique (revues, encyclopédies, ouvrages…).

Ce projet, issu d’un travail considérable, s’étoffera encore dans les mois qui viennent.

À suivre !

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FAQ détaillant le projet

e.sfhm, supplément illustré de l’Histoire des Sciences Médicales

La Société française d’histoire de la médecine propose, à partir de 2015, un supplément illustré électronique à la revue Histoire des sciences médicales.

Cette nouvelle revue en ligne et en accès libre peut être consultée sur le site Internet de la SFHM, hébergé par la BIU Santé.

esfhm« En publiant essentiellement jusqu’ici les textes des communications présentées lors des séances mensuelles, la revue Histoire des sciences médicales assure à la SFHM une audience et une légitimité reconnues sur le plan scientifique dans le domaine de l’histoire de la médecine (ce dont témoigne son référencement par FRANCIS, PubMed et Article@INIST). La revue e-sfhm élargit l’éventail des communications possibles pour ceux qui ne peuvent assister aux séances de la société ou qui veulent diffuser et partager une iconographie de qualité, inaccessible à la reproduction dans une revue imprimée.

Contrairement à l’Histoire des sciences médicales qui comporte quatre fascicules par an, avec un total de 500 à 600 pages, sortant entre 3 et 6 mois après la présentation des communications lors des séances mensuelles, la revue e.sfhm aura un rythme de parution plus souple, tout en assurant une qualité scientifique équivalente à celle des articles imprimés. Les articles publiés dans la e-sfhm ne donneront pas matière à communication en séance. »

Consulter le supplément illustré

Consignes éditoriales pour la revue e-sfhm

Les propositions de publication dans la e.sfhm, doivent être envoyées par voie électronique à M. Jacques Monet, président du Comité de lecture et de programmation de la SFHM : jacques.monet@aderf.com, accompagnées :

  • des résumés en anglais et en français (1000 signes espaces comprises)
  • d’au moins deux illustrations légendées

Après acceptation de la proposition, l’auteur enverra trois fichiers distincts :

  • un fichier pour le texte, au format MS Word n’excédant pas 20 000 signes (espaces comprises) comprenant une bibliographie présentée selon les instructions aux auteurs pour la revue imprimée.
  • un fichier comprenant entre 10 et 20 illustrations au format JPEG (résolution minimum souhaitée 4 MP). Celles-ci seront originales ou libres de droits sous la seule responsabilité de l’auteur.
  • un fichier avec les légendes des illustrations, classées dans le même ordre que ces dernières, avec indication de leur provenance.

Merci à tous de respecter scrupuleusement ces consignes…

La revue L’Histoire en difficulté

Une fois n’est pas coutume, nous relayons un appel concernant la revue L’Histoire, qui partage les préoccupations de la BIU Santé pour la diffusion de l’histoire des sciences :

« Chers collègues, chers amis,

L’association des « Amis de la revue L’Histoire » s’est constituée pour la défense de la revue L’Histoire : son identité, son modèle économique, son indépendance rédactionnelle, son développement.

Maurice Szafran, Thierry Verret et Gilles Gramat en avril 2014, rejoints à l’automne 2014 par Claude Perdriel, se sont porté acquéreurs de Sophia Publications, petit groupe de presse qui réunit L’Histoire, Le Magazine littéraire, La Recherche et Historia. En janvier 2015, ils ont soudainement placé la société en redressement judiciaire. La situation de la presse culturelle spécialisée, comme celle de la presse dans son ensemble, est certes difficile. Des plans sociaux ont été mis en œuvre dans de nombreuses rédactions. Le redressement judiciaire, lui, est rarissime. Cette procédure nous inquiète et nous choque.

La revue résiste pourtant plutôt bien à la crise : elle compte plus de 40.000 abonnés exceptionnellement fidèles. Ses ventes en kiosque résistent aux tempêtes actuelles, fruit, nous le pensons, d’une politique éditoriale conséquente. Son modèle économique est viable.

Forte du travail d’une rédaction dirigée par Valérie Hannin, de celui de son comité scientifique et de son réseau de correspondants, elle offre une articulation sans équivalent entre les recherches universitaires internationales les plus récentes et le grand public cultivé. L’Histoire joue notamment un rôle essentiel dans la diffusion de la recherche et du savoir auprès des professeurs, des étudiants, des élèves des classes préparatoires et elle est la seule à le faire.

Ce travail en direction du grand public s’appuie sur une relation étroite avec les auteurs, sur une offre iconographique, cartographique et infographique abondante, qui sont au cœur de son identité et contribuent à son succès. Des partenariats historiques (Rendez-vous de Blois, Festival du film d’histoire de Pessac, La Fabrique de L’Histoire sur France Culture) et d’autres ponctuels (co-éditions avec des journaux comme Marianne, Les Échos, ou Paris-Match, des maisons d’édition comme Dargaud, Fayard, Le Seuil, des musées et des institutions culturelles variées) assurent sa notoriété et son rayonnement. Grâce aux efforts fournis par la rédaction les années précédentes, le site web attire 130.000 visites par mois. Des relais solides.

Nous sommes attachés à cette réussite et aux moyens de la pérenniser dans un contexte en évolution. Rejoignez-nous nombreux au sein de l’association des Amis de la revue L’Histoire.

Aidez-nous à la faire connaître en diffusant le plus largement possible ce message, et le lien vers la page Facebook.

Pour adhérer :
– Merci de bien vouloir envoyer un mail à notre adresse amisdelarevuelhistoire@gmail.com pour y laisser vos coordonnées
– Et merci également d’envoyer votre cotisation (20 euros) au siège de l’association, chez Patrick Boucheron, 123 quai de Valmy, 75010 Paris (chèque à l’ordre de « Association les amis de la revue L’Histoire »)

Michel Winock (Président), Patrick Boucheron (Secrétaire général), Cécile Rey (trésorière). »