Conférence sur la pénicilline (05/10)

André Frogerais donnera une conférence à la BIU Santé sur le thème :

Les origines de la fabrication de la pénicilline en France

Andre-FrogeraisCette conférence est organisée par la société des amis de la BIU Santé (Sabium). Elle aura lieu dans la salle Landouzy du pôle Médecine de la BIU Santé mercredi 5 octobre 2016 à 17h30.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Résumé

En 1897 à Lyon, le médecin militaire Ernest Duchesne est le premier scientifique à découvrir que certaines moisissures peuvent neutraliser la prolifération des bactéries, mais cette découverte reste inexploitée.

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En 1929, en Grande-Bretagne, au Saint-Mary’s Hospital de Londres, Alexander Fleming travaille sur un vaccin capable de combattre les infections bactériennes. Il découvre qu’un champignon, Penicillum notatum, synthétise une substance antibactérienne qu’il appelle pénicilline.

En 1938, à Oxford, Howard Floray, Ernst Chain et Norman Headley cherchent un moyen de produire de la pénicilline purifiée. Grâce à la lyophilisation, ils réussissent en 1940 à en produire 100 mg. La production industrielle commence aux États-Unis à partir de 1943.

En France, pendant l’Occupation, les publications scientifiques continuent à circuler. Les industriels Rhône Poulenc et Roussel, en collaboration avec l’Institut Pasteur, entreprennent des recherches en cachette des autorités allemandes et réussissent à produire de la pénicilline au stade expérimental. La pénicilline américaine débarque en France en mai 1944. Elle apparaît comme un médicament miracle, la France doit en produire, c’est un objectif national.

La Pharmacie Centrale de l’Armée commence la fabrication dès avril 1945 à Paris dans un ancien garage de la Wehrmacht, rue Cabanel, à l’initiative d’un officier de la 2°DB, le médecin-capitaine Pierre Broch. Les pouvoirs publics, les autorités scientifiques comme l’Institut Pasteur et le CNRS, les industriels proposent des stratégies différentes qui vont donner lieu à de nombreuses polémiques.

À partir de 1948, la France satisfait aux besoins de la Métropole et de ses colonies.

[Mise à jour] Retrouvez la vidéo de la conférence sur notre compte Periscope.

En savoir plus

Les origines de la fabrication de la pénicilline en France
Debut: 10/05/2016 05:30 pm
12, rue de l'Ecole-de-Médecine
Paris, Île-de-France
75006
FR

 

Journées européennes du patrimoine 2016 : zoom sur les huiles essentielles

Le samedi 17 septembre à l’occasion des Journées du patrimoine, la Faculté de pharmacie de Paris vous ouvre ses portes et vous propose une visite de la Salle des actes et du Musée François-Tillequin, où sont conservées les collections de matière médicale. Lors de cette visite, une sélection d’ouvrages anciens du XVe au XXe siècle issus des collections patrimoniales du Pôle pharmacie de la BIU Santé et retraçant l’histoire des huiles essentielles vous sera présentée.

La Parfumerie moderne, 1920
La Parfumerie moderne, 1920

Si les premiers usages thérapeutiques des plantes remontent à la préhistoire et si la distillation est une technique connue depuis l’Antiquité, les huiles essentielles telles que nous les connaissons aujourd’hui mettent de nombreuses décennies à apparaître sur les tables de laboratoire et dans les traités. Dans le monde antique, elles composent les parfums que l’on utilise lors de rites religieux ou en médecine. Mais pendant longtemps elles peinent à se distinguer, dans la littérature, des « eaux distillées, quintessences, huiles grasses… » qui fleurissent dans les pharmacopées et autres manuels de cosmétique. Obtenues par expression ou par macération, le plus souvent par distillation, les huiles essentielles sont des substances aromatiques à la consistance huileuse, qui renferment divers principes volatils contenus dans les végétaux, essentiellement les fleurs ou les fruits.

Liebault, Jean. Quatre livres des secrets de medecine, et de la philosophie chimique. Faicts francois par M. Jean Liebault... Rouen : 1566
Liebault, Jean. Quatre livres des secrets de medecine, et de la philosophie chimique. Faicts francois par M. Jean Liebault… Rouen : 1566

Sous la plume de Jérôme Brunschwig, médecin installé à Strasbourg à la fin du XVe siècle, les distillats sont encore fortement alcoolisés et il n’est pas encore fait mention des huiles essentielles. Un demi-siècle plus tard, Giovanni Battista della Porta évoque les huiles essentielles et les huiles grasses, et la façon dont il faut séparer les essences des huiles distillées aromatiques. Aux XVIe et XVIIe siècles, les huiles essentielles sont introduites dans le commerce tandis que la distillation devient la technique d’extraction prédominante, dans la mesure où elle permet d’isoler le principe actif de la plante pour rendre la préparation efficace. Cucurbites et alambics remplacent le bain-marie. La science quitte le monde secret des alchimistes pour celui de l’imprimé et de la diffusion du savoir, et essuie dans la foulée ses premières critiques. Maîtres gantiers-parfumeurs, épiciers-apothicaires et distillateurs sont autant de métiers qui manipulent quotidiennement les huiles essentielles, non sans quelques accrocs et querelles de territoire.

La parfumerie moderne, 1927
La parfumerie moderne, 1927

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les techniques et les savoirs se perfectionnent encore : Nicolas Lémery décrit le processus de la distillation dans une série de planches ; Antoine Baumé étudie et améliore l’usage de l’alambic. L’Encyclopédie dresse un état des lieux de la connaissance en matière de distillation tandis que le commerce de la parfumerie, grand consommateur d’huiles essentielles, s’est considérablement développé. Au siècle suivant, l’invention de la méthode d’extraction par solvants volatils brevetée par Léon Chiris et l’invention de composés synthétiques visant à reproduire des substances naturelles fait entrer la fabrication des huiles essentielles dans l’ère industrielle. Leur usage thérapeutique tombe quelque peu en désuétude, mais il est réintroduit au début du XXe siècle grâce à René-Maurice Gattefossé, qui redécouvre les vertus cicatrisantes de l’huile essentielle de lavande après s’être accidentellement brûlé la main dans son laboratoire. Il publie son ouvrage Aromathérapie en 1931, et inaugure le renouveau des huiles essentielles utilisées en thérapeutique que nous connaissons aujourd’hui.

Pour en savoir plus sur l’histoire des huiles essentielles, venez nous rendre visite le 17 septembre prochain ! Et retrouvez dès la semaine prochaine une sélection d’ouvrages récents consacrés aux huiles essentielles à l’entrée de la bibliothèque de la Faculté de pharmacie.

Catherine Blum

Debut: 09/17/2016 10:00 am
Fin: 09/17/2016
Duree: 9 heures:
4 avenue de l'Observatoire
Paris
75006
FR

La bibliothèque du collège de pharmacie (1570-1789) en ligne !

Dans le cadre du projet «Bibliothèque Scientifique Numérique» (BSN5) financé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la BIU Santé a procédé ces trois dernières années à l’identification, puis à la numérisation, l’indexation et la mise en ligne des ouvrages qui constituaient, à la veille de la Révolution française, la bibliothèque du collège de pharmacie de Paris.

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Intérieur du collège de pharmacie, rue de l’Arbalète. Gravure de la Bibliothèque Nationale due à Auguste Guillaumot (1815-1892) d’après un dessin de E. Rouyer (1827-1901), extraite de l’ouvrage La salle des actes de la faculté de pharmacie-Paris V.

Cette bibliothèque, créée en 1570 à partir d’un don princeps de sept volumes, a d’abord connu une croissance lente de ses collections. Les maîtres apothicaires et épiciers ayant la charge de leur communauté prirent, dès la fin du XVIe siècle, l’habitude de laisser quelques volumes à la bibliothèque en souvenir de leur passage à la jurande. Ainsi, sur près de deux cents ans, seulement quelques dizaines de volumes vinrent compléter et accroître le fonds initial. C’est surtout à partir du milieu du XVIIIe siècle, à la faveur de dons plus importants, que la bibliothèque commune des maîtres apothicaires et épiciers de la ville de Paris put résolument changer d’échelle : des centaines de livres se trouvèrent désormais disposés sur les tablettes des trois armoires principales situées dans le «bureau» de la communauté, au premier étage d’un bâtiment acquis rue de l’Arbalète.

Lorsqu’en 1777 fut institué par ordonnance royale le collège de pharmacie de Paris, l’assemblée des maîtres apothicaires, séparés définitivement des maîtres épiciers, décida de procéder à l’inventaire des biens de la communauté. Il parut alors nécessaire de dresser le catalogue de la bibliothèque. Cette entreprise fut confiée aux prévôts René Tassart et Jean-François Hérissant. Commencé en 1780, ce catalogue fut achevé au terme de sept années de travail, puis transmis à l’écrivain-déchiffreur Saintotte qui le mit au propre. Il fut alors complété par un «État de la bibliothèque mise en ordre en 1787» et une «Table alphabétique des livres décrits ci-devant ….» ajoutée en 1788. Ce catalogue semble avoir été augmenté des nouvelles acquisitions au moins jusqu’en 1789. À cette date, la bibliothèque rassemblait déjà près de 500 volumes.

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Première page du catalogue dressé par René Tassart, copié par Saintotte

Précieusement conservé dans les collections du pôle Pharmacie-Biologie-Cosmétologie de la BIU Santé, ce catalogue a pu servir de base à la reconstitution virtuelle de la bibliothèque du collège de pharmacie. Le travail d’identification et de localisation des exemplaires a montré qu’une grande partie des volumes se trouvait toujours conservée dans les collections de la bibliothèque de la faculté de pharmacie de Paris. Quelques exemplaires ont également pu être retrouvés à la faculté de pharmacie et de médecine de Toulouse (SICD Toulouse) qui a eu l’amabilité de les numériser pour aider la BIU Santé dans son projet de reconstitution.

Aujourd’hui, c’est un ensemble de 388 volumes qui est accessible dans la bibliothèque numérique Medic@, ce qui représente un taux de reconstitution d’environ 80%.

Ce projet de numérisation devrait permettre d’apporter un éclairage nouveau sur l’environnement intellectuel et matériel d’une communauté d’Ancien Régime : celle des apothicaires et épiciers parisiens. Dans cette perspective, la BIU Santé a établi plusieurs partenariats de recherche visant à promouvoir et valoriser un ensemble documentaire unique. Ces partenaires sont la Société d’histoire de la pharmacie, le club Histoire de la chimie (Société chimique de France) et le Laboratoire S2HEP (Sciences et Sociétés : Historicité, Éducation et Pratiques) de l’université Claude-Bernard Lyon 1.

college-pharmacieÀ la suite de la numérisation de cet ensemble, un site a été élaboré par deux étudiants du master «Technologies numériques appliquées à l’histoire» (École nationale des chartes) dans le cadre de leur stage proposant une recherche simple et avancée au sein de ce corpus ainsi qu’une reconstitution virtuelle de la bibliothèque.

Solenne Coutagne & Philippe Galanopoulos

 

Société d’histoire de la pharmacie : séance du 8/6

Le mercredi 8 juin 2016, se tenait une séance de la Société d’Histoire de la Pharmacie, présidée par le professeur Olivier Lafont, dans la salle des Actes de la faculté de pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire). Au cours de cette réunion, cinq intervenants ont pris la parole :

Salle des Actes (4, avenue de l'Observatoire)
Salle des Actes (4, avenue de l’Observatoire)
  • Alain LEGRAND, membre de la SHP : Michel Eugène Chevreul (1786-1889) : un chimiste aimé des peintres.
  • Florence SIROT, lauréate du prix Maurice Bouvet et Henri Bonnemain doté par la Société d’Histoire de la Pharmacie, en 2015 : Fonction, lieu et produits officinaux dans les dictionnaires de langue française.
  • Josette FOURNIER, membre de la SHP : Charles Davila (1828-1884), une jeunesse en France.
  • Quentin GRAVIER, doctorant à la Faculté de pharmacie de l’université de Rouen : Échange de lettres autour des Médicaments du Roy.
  • Olivier LAFONT, président de la SHP : Ce que Pomet pensait de Lémery révélé par le projet d’édition de 1699 de son Histoire des drogues.

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« Art et patrimoine pharmaceutique », un portail dédié à l’histoire de la pharmacie

Un nouveau portail dédié à l’histoire de la pharmacie vient d’être mis en ligne. Découvrez plusieurs siècles d’histoire de la pharmacie, du médicament et de la santé à travers une sélection d’objets et de documents accompagnés de commentaires éclairants.

Portail Art et patrimoine pharmaceutiqueCe portail est une réalisation du Fonds de dotation pour la gestion et la valorisation du patrimoine pharmaceutique, créé en 2014 par le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP). Conçu comme un véritable musée virtuel, il est à la fois un outil de communication, un espace d’expositions en ligne et de contenus éditoriaux pouvant être partagés sur les réseaux sociaux, ainsi qu’une mise en ligne de données (développement de l’inventaire, signalement des collections).

Pharmacie1

Parmi les ressources proposées sur le site, vous trouverez des expositions virtuelles consacrées à l’officine, aux pharmaciens célèbres ou encore aux caricatures de Daumier, ainsi qu’une bibliothèque d’ouvrages, un ensemble d’objets ainsi qu’un cabinet des estampes. Un moteur de recherche vous permet d’effectuer une recherche au sein de l’ensemble de ces ressources.

Le Fonds de dotation a pour missions la sauvegarde, la conservation et la valorisation des biens et objets mobiliers et immobiliers relatifs à l’histoire de la pharmacie, du médicament et des sciences de la santé, ainsi que la médiation de ces collections auprès du public.

Catherine Blum

Prochaine séance de la SHP le 08/06

Le mercredi 8 juin 2016 se tiendra la prochaine séance de la Société d’histoire de la pharmacie (entrée libre), sous la présidence du Professeur Olivier Lafont.

SHPElle aura lieu en salle des Actes de la faculté de Pharmacie de Paris, à 16h30.

À l’ordre du jour :

1) Accueil par le président.

2) Informations du secrétaire général.

3) Communications :

Caricature d'Eugène Michel Chevreul (1786-1889) par Bridet. Source Medic@
Caricature d’Eugène Michel Chevreul (1786-1889) par Bridet. Source Medic@

Alain Legrand : Chevreul et la couleur (15 minutes)

Florence Sirot : Fonction, lieu et produits officinaux dans les dictionnaires de la langue française (15 minutes)

Charles Davila (1828-1884)
Portrait de Charles Davila (1828-1884). Extrait de la revue « La Chronique médicale : revue mensuelle de médecine historique, littéraire & anecdotique », 1934, n° 41. Source Medic@

Josette Fournier : Charles Davila (1828-1884), une jeunesse en France (15 minutes)

Quentin Gravier : Échange de lettres autour des Médicaments du Roy (15 minutes)

POMET, Pierre. Histoire générale des drogues simples... Paris : Jean-Baptiste Loyson & Augustin Pillon, 1694. Source Medic@
POMET, Pierre. Histoire générale des drogues simples… Paris : Jean-Baptiste Loyson & Augustin Pillon, 1694. Source Medic@

Olivier Lafont : Ce que Pomet pensait de Lémery, révélé par le projet d’édition de 1699 de son Histoire des Drogues (15 minutes). Voir notre billet de blog de 2014 sur cet exemplaire unique.

 

 

 

 

Date : Mercredi 8 juin à 16h30.

Lieu : salle des Actes de la faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris), l’entrée est libre.

Si vous souhaitez assister à cette séance, vous pouvez contacter la Société d’histoire de la pharmacie.

Sidonie Vicet

Séance de la SHP
Société d'Histoire de la Pharmacie
Debut: 06/08/2016 04:30 pm
4, avenue de l'Observatoire
Paris
75006
FR

Nicolas Lémery, une révolution en chimie et en pharmacie ? Colloque

LémeryUn colloque international consacré à Nicolas Lémery (1645-1715), apothicaire, chimiste et auteur de nombreux traités, se tiendra le 28 mai 2016 à l’hôpital Notre-Dame à la Rose à Lessines en Belgique. Ce colloque est organisé par l’ASBL Mémosciences, le Centre d’histoire de la pharmacie et du médicament (UCL, Louvain-en-Woluwe) et le musée de Notre-Dame à la Rose de Lessines.

Inscription obligatoire. Plus de détails ici.

Pour en savoir plus sur Nicolas Lémery, découvrez l’exposition virtuelle que lui consacre la Société d’histoire de la pharmacie. Retrouvez également le compte rendu du colloque du 9 décembre 2015 organisé par la Société d’histoire de la pharmacie et le Club d’histoire de la chimie de la Société chimique de France dans ce billet. Les enregistrements audio de ce colloque sont disponibles sur le site de la SHP.

Catherine Blum

Programme

La formation d’un maître

10.00 : Professeur Olivier LAFONT : Nicolas Lémery : une carrière au service de la chimie et Continuer la lecture de « Nicolas Lémery, une révolution en chimie et en pharmacie ? Colloque »

Compte-rendu : séance de la SHP 30/03

SHPLe mercredi 30 mars 2016, la salle des Actes de la faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire) a accueilli une séance de la Société d’Histoire de la Pharmacie, présidée par le professeur Olivier Lafont.

Trois conférences ont été présentées lors de cette réunion :

  • M. Charles Tamarelle, membre de la SHP : Les pots d’apothicairerie en bois tourné ;
  • Mme Nina Corlay, lauréate du Prix Maurice Bouvet et Henri Bonnemain (année 2015) de l’Académie nationale de pharmacie et ingénieur d’études à l’université d’Angers : Henri Bocquillon-Limousin (1856-1917) et la matière médicale coloniale ;
  • M. Olivier Lafont, président de la SHP : Les lieux successifs de l’enseignement pharmaceutique à Paris (ou De la maison de la charité chrétienne à la Faculté de pharmacie de Paris).

Les pots d’apothicairerie en bois tourné, par M. Charles Tamarelle

Image extraite de "Hygiène et médecine des deux sexes. Sciences mises à la portée de tous" (1885) d'Alexis CLERC
Image extraite de « Hygiène et médecine des deux sexes. Sciences mises à la portée de tous » (1885) d’Alexis CLERC

Lors de cette conférence, Charles Tamarelle a présenté l’histoire de la fabrication et de la diffusion des pots d’apothicairerie en bois tourné sur une période qui s’étend du XIVe à la fin du XIXe siècle. Il nous a fait voyager à travers les collections conservées aujourd’hui dans différents lieux comme le musée de la Pharmacie de l’université de Bâle, le musée municipal de Flessingue ou encore le musée de pharmacie de Lisbonne.

De l’origine des bois utilisés pour la fabrication de ces pots d’apothicairerie à l’évolution des formes, le conférencier a présenté l’état actuel de la recherche sur ce sujet.

Continuer la lecture de « Compte-rendu : séance de la SHP 30/03 »

Prochaine séance de la SHP le 30/3

Le mercredi 30 mars 2016 se tiendra la prochaine séance de la Société d’histoire de la pharmacie (entrée libre), sous la présidence du Professeur Olivier Lafont.

SHPElle aura lieu en salle des Actes de la faculté de Pharmacie de Paris, à 16h30.

À l’ordre du jour :

1) Accueil par le président.
2) Informations du secrétaire général.
3) Communications :

Charles Tamarelle : Les pots dʼapothicairerie en bois tourné (15 minutes)
Nina Corlay : Henri Bocquillon-Limousin et la matière médicale coloniale (15 minutes)
Florence Sirot : Fonction, lieu et produit officinaux à travers les dictionnaires de langue française (15 minutes)
Olivier Lafont : Les lieux successifs de lʼenseignement pharmaceutique à Paris (45 minutes)

Date : Mercredi 30 mars 2016 à 16h30.

Lieu : salle des Actes de la faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris), l’entrée est libre.

Si vous souhaitez assister à cette réunion, vous pouvez contacter la Société d’histoire de la pharmacie.

Prochaine séance :

  • Mercredi 8 juin 2016.

Continuer la lecture de « Prochaine séance de la SHP le 30/3 »

Retours sur le colloque et l’exposition Lémery

À l’occasion du tricentenaire de la mort de Nicolas Lémery (1645-1715), une exposition et un colloque ont permis de découvrir ou redécouvrir cet apothicaire, médecin et chimiste français, grand personnage de l’histoire des sciences aux XVIIe et XVIIIe siècles qui a marqué la profession à travers ses publications.

lemery-colloqueLe mercredi 9 décembre, la Société d’histoire de la pharmacie et le Club d’histoire de la Chimie de la Société Chimique de France, présidés respectivement par Olivier Lafont et Patrice Bret, ont organisé une journée consacrée au savant et à son œuvre.

Un savant

Afficher l'image d'origine Nicolas Lémery est né à Rouen, le 17 novembre 1645. Il effectue ses études à l’Académie protestante de Quévilly et entre en apprentissage chez son oncle Pierre Duchemin, maître apothicaire à Rouen. En 1666, il rejoint la capitale afin d’étudier la chimie auprès de Christophe Glaser, apothicaire ordinaire du roi Louis XIV, démonstrateur de chimie au Jardin du Roy (actuel Jardin des Plantes) et auteur d’un Traité de chymie (1663).

En 1668, il s’établit dans la ville de Montpellier, où il devint démonstrateur de chimie. Son maître à l’école de médecine était alors Sébastien Matte La Faveur qui a écrit Pratique de chymie (1671). La faculté de Montpellier donnait alors des cours pour les apothicaires, ce qui ne se faisait pas à Paris.

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