Mise en ligne du livre VII de la Fabrica de Vésale

Après le livre I du De humani corporis fabrica (1543) d’André Vésale et les textes préliminaires des autres ouvrages de l’anatomiste bruxellois, la BIU Santé publie aujourd’hui la première traduction commentée en français du livre VII intégral, due à Jacqueline Vons et Stéphane Velut (introduction disponible en cliquant sur le bouton « i » à droite de Livre VII).

livre7Ce livre consacré à l’étude de l’encéphale, comprend également différents protocoles de dissection et se termine par un chapitre sur le rôle de la vivisection animale dans la science du vivant. Aussi bien la structure interne de l’œuvre que des raisons extrinsèques, expliquées dans l’introduction, justifient la parution de ce livre immédiatement après le livre I.

Exploité et cité le plus souvent de manière approximative ou spéculative, le livre VII retrouve ici son originalité et son authenticité, témoignant des balbutiements d’une science au sens moderne du terme, avec des moments fulgurants, intuitifs, révélateurs d’un génie hors du commun, mais qui était aussi un homme de la Renaissance, avec le savoir, la formation, l’habitus des médecins de son époque. Aussi, il a été nécessaire de refaire aujourd’hui en laboratoire les gestes de Vésale pour comprendre ce qu’il a vu et comment il a vu.

livre7-2Seul le regard expert du neurochirurgien et anatomiste contemporain a pu déceler dans les planches ce qui était parfois représenté mais non décrit ; de même le travail de traduction ne s’est pas limité à transcrire une nomenclature (d’ailleurs inexistante ou fausse par rapport à nos connaissances actuelles) ou à considérer le texte sous l’angle de la simple «information» technique ou historique, mais il a voulu respecter le déroulement d’une parole et d’une pensée, marquées d’un caractère littéraire évident et ignorant la parataxe.

oeilNous espérons éclairer ainsi d’un jour scientifique et nouveau ces descriptions, d’une ampleur inégalée, qui ont marqué une étape considérable dans l’histoire des sciences médicales, tant dans la méthode que dans l’affirmation du doute scientifique.

Jacqueline Vons & Stéphane Velut

Accéder directement au livre VII de la Fabrica.

Introduction (PDF, 24 pages)

Page d’accueil du site La Fabrique de Vésale et autres textes

Le mode d’emploi de l’ensemble est disponible en cliquant ici.

Les auteurs et la Bibliothèque interuniversitaire de Santé sont heureux d’offrir aux chercheurs et aux jeunes étudiants un accès (encore partiel) gratuit à cette grande œuvre. Le livre II consacré à la myologie est en préparation.

Prix 2016 de la Société française d’histoire de la médecine

La Société Française d’Histoire de la Médecine décerne chaque année des prix donnant droit au titre de lauréat de la Société.

Les prix concernent des mémoires de master ou des thèses consacrés à l’histoire de la médecine, publiés ou soutenus, en langue française, durant les 24 derniers mois.

Ces prix sont attribués de la manière suivante :
– l’un au titre d’une thèse de médecine ;
– et l’autre au titre d’une thèse ou d’un mémoire de master émanant d’une faculté ou d’une école « autre que médicale ».

Félix Vicq d’Azyr. Frontispice du Traité d’anatomie et de physiologie (F-A Didot, 1786).

Chaque prix donne droit à une médaille de la Société gravée au nom du lauréat et sera accompagné d’un chèque (d’un montant variable décidé chaque année par le CA), à condition que le candidat assiste à la séance de proclamation et de remise des prix lors de la séance solennelle du mois de mars.

Les candidats doivent envoyer deux exemplaires de leur mémoire ou thèse, accompagnés d’une notice biographique, avant 31 décembre 2016 à l’adresse suivante (envoi possible par mail) :

M. Guy COBOLET
Bibliothèque Interuniversitaire de Santé
12, rue de l’École-de-Médecine
75270 PARIS Cedex 06

En savoir plus

Pour tout renseignement, contacter G. Cobolet, tél : 01 76 53 19 70 ; email : guy.cobolet@biusante.parisdescartes.fr

Page de présentation du prix et palmarès des années précédentes

Journée d’étude : le métier d’illustrateur des sciences médicales (18/11)

La BIU Santé organise une journée d’étude le vendredi 18 novembre 2016 sur le thème :

Fecit ex natura : le métier d’illustrateur des sciences médicales du XVIe au XXe siècle

Nicolas Henri Jacob : Muscles du dos (étude). Dessin pour le Traité complet de l'anatomie de l'homme de J. M. Bourgery, 1831-1854. Paris, BIU Santé, cote : Ms 81.
Nicolas Henri Jacob : Muscles du dos (étude). Dessin pour le Traité complet de l’anatomie de l’homme de J. M. Bourgery, 1831-1854. Paris, BIU Santé, cote : Ms 81.

Sous la direction de Maxime Georges METRAUX (université Paris-Sorbonne), Chloé PERROT (université de Lille 3), Jean-François VINCENT (Bibliothèque interuniversitaire de santé, Paris).

À Paris, 12, rue de l’École-de-Médecine, grand amphithéâtre de l’université Paris Descartes (métro Odéon).

Entrée libre.

L’illustration médicale a attiré de nombreux collectionneurs et institutions en raison de son intérêt scientifique comme pour ses qualités formelles. Certaines de ces œuvres ont été abondamment diffusées et commentées. À ce jour, les métiers de cette imagerie spécialisée ainsi que les relations entre praticiens et artistes ont pourtant peu intéressé la recherche.

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Conférence sur la pénicilline (05/10)

André Frogerais donnera une conférence à la BIU Santé sur le thème :

Les origines de la fabrication de la pénicilline en France

Andre-FrogeraisCette conférence est organisée par la société des amis de la BIU Santé (Sabium). Elle aura lieu dans la salle Landouzy du pôle Médecine de la BIU Santé mercredi 5 octobre 2016 à 17h30.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Résumé

En 1897 à Lyon, le médecin militaire Ernest Duchesne est le premier scientifique à découvrir que certaines moisissures peuvent neutraliser la prolifération des bactéries, mais cette découverte reste inexploitée.

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En 1929, en Grande-Bretagne, au Saint-Mary’s Hospital de Londres, Alexander Fleming travaille sur un vaccin capable de combattre les infections bactériennes. Il découvre qu’un champignon, Penicillum notatum, synthétise une substance antibactérienne qu’il appelle pénicilline.

En 1938, à Oxford, Howard Floray, Ernst Chain et Norman Headley cherchent un moyen de produire de la pénicilline purifiée. Grâce à la lyophilisation, ils réussissent en 1940 à en produire 100 mg. La production industrielle commence aux États-Unis à partir de 1943.

En France, pendant l’Occupation, les publications scientifiques continuent à circuler. Les industriels Rhône Poulenc et Roussel, en collaboration avec l’Institut Pasteur, entreprennent des recherches en cachette des autorités allemandes et réussissent à produire de la pénicilline au stade expérimental. La pénicilline américaine débarque en France en mai 1944. Elle apparaît comme un médicament miracle, la France doit en produire, c’est un objectif national.

La Pharmacie Centrale de l’Armée commence la fabrication dès avril 1945 à Paris dans un ancien garage de la Wehrmacht, rue Cabanel, à l’initiative d’un officier de la 2°DB, le médecin-capitaine Pierre Broch. Les pouvoirs publics, les autorités scientifiques comme l’Institut Pasteur et le CNRS, les industriels proposent des stratégies différentes qui vont donner lieu à de nombreuses polémiques.

À partir de 1948, la France satisfait aux besoins de la Métropole et de ses colonies.

[Mise à jour] Retrouvez la vidéo de la conférence sur notre compte Periscope.

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Les origines de la fabrication de la pénicilline en France
Debut: 10/05/2016 05:30 pm
12, rue de l'Ecole-de-Médecine
Paris, Île-de-France
75006
FR

 

Après 270 ans d’oubli, redécouverte de l’anatomie de Van Horne, trésor du 17e s.

[english version of this post]

251 dessins du Siècle d’or hollandais de Johannes Van Horne et Marten Sagemolen

van-horneEn 1656, à Amsterdam, Rembrandt peignait sa deuxième leçon d’anatomie. Au même moment, à Leyde, dans cette Hollande du Siècle d’or bouillonnant de nouveautés artistiques et scientifiques, le professeur d’anatomie Johannes Van Horne et le dessinateur Marten Sagemolen travaillaient à un grand atlas d’anatomie des muscles en couleur, sans équivalent à l’époque. Bien qu’elle soit restée inédite, la valeur de cette entreprise fut reconnue par des sommités de l’Europe savante. Puis ces dessins furent, étonnamment, perdus de vue au cours du XVIIIe siècle.

Quatre grands volumes, contenant 251 dessins, systématiquement réalisés et organisés en plusieurs séries et constituant une large partie de cet atlas d’anatomie, viennent d’être identifiés dans la collection de la BIU Santé.

La bibliothèque dévoile ainsi un nouveau trésor, avec lequel les historiens de la médecine et des sciences devront désormais compter, et qui devrait aussi exciter la curiosité des historiens de l’art.

IMG_6418-2A Myology by Johannes Van Horne and Marten Sagemolen: four books of original drawings dated from the Dutch Golden Age discovered at BIU Santé (Paris).
Identification, provenance, inventory.

In 1656 in Amsterdam, Rembrandt was painting his second lesson of Anatomy. At the same time, in Leiden, Johannes Van Horne, the renowned professor of Anatomy, and the painter Marten Sagemolen were working together at an unprecedented type of Anatomia. Despite the fact that the book remained unpublished, it was so innovative that the drawings almost instantly became famous among the European intelligentsia. But, strange as it may seem, they were totally forgotten during the eighteenth century and later on. Four large format sets of drawings for a total of 251 plates, organized in series – a large part of Van Horne and Sagemolen’s project – have just been identified in the BIU Santé collection. Today the library is enlightening a jewel and a milestone of significant interest to scholars in the History of Medicine, Sciences and Art.

L’identification a été effectuée grâce à Hans Buijs (Fondation Custodia, Paris) le vendredi 17 juin 2016. La lecture d’une phrase unique en marge d’un dessin daté de 1654 nous a donné le nom du dessinateur, mais aussi, de façon certaine, celle de son commanditaire, ainsi que d’importantes informations sur la constitution de la collection.

Signature de Marten Sagemolen datée de 1660 (Ms 29)
Signature de Marten Sagemolen datée de 1660 (Ms 29)
Le nom de Johannes Van Horne dans le Ms 29
Le nom de Johannes Van Horne dans le Ms 29

Cette même phrase se trouve en effet dans les papiers du célèbre médecin Herman Boerhaave (1668-1738), un des anciens propriétaire de ces volumes. Or Tim Huisman, dans sa thèse de doctorat de 2008, The Finger of God, Anatomical Practice in 17th-Century Leiden (univ. de Leyde, 2008. p. 73 sq), a édité et documenté ces fragments. Après l’examen des quatre manuscrits sous cette nouvelle et vive lumière, aucun doute ne subsiste plus sur leur identité.

Petite myologie du bras et de l'épaule, datée de 1654 et signée par Marten Sagemolen (Ms 29)
Petite myologie du bras et de l’épaule, datée de 1654 et signée par Marten Sagemolen (Ms 29)

Nous publions un article qui démontre l’identité des documents, donne une partie de leur histoire, et fournit un inventaire des quatre volumes. Cet article est susceptible de modifications : on trouvera les éventuelles versions corrigées à partir du présent billet et à la même adresse.

Télécharger l’article : La myologie de Johannes Van Horne et Marten Sagemolen : quatre volumes de dessins d’anatomie du Siècle d’or retrouvés à la Bibliothèque interuniversitaire de santé (Paris), par Jean-François Vincent et Chloé Perrot (version définitive, 31 août 2016. Licence CC By-SA 4.0)

Download the article: Johannes Van Horne and Marten Sagemolen’s myology: Four volumes of anatomical drawings of the Golden Age rediscovered at the Bibliothèque interuniversitaire de santé (Paris), by Jean-François Vincent and Chloé Perrot (final version, August 31, 2016. License CC By-SA 4.0)

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Le traitement, appel à contribution

L’équipe «Médecine grecque» de l’UMR 8167 (laboratoire Orient & Méditerranée) propose d’interroger la notion de traitement au sens large, au cours d’une journée d’étude qui aura lieu au le vendredi 17 février 2017 à l’université Paris-Sorbonne (Paris IV).

Le thème retenu : «Le traitement : de la notion physique à ses représentations métaphoriques dans l’Antiquité gréco-romaine classique et tardive.»

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Hippocrate, portrait issue de notre Banque d’images

Cette journée scientifique s’adresse aux jeunes chercheurs (étudiants en master 2, doctorants et jeunes docteurs) des différentes disciplines du monde antique, quelle que soit l’école ou l’université de rattachement. Les communications feront par la suite l’objet d’une publication.

«Lors de cette journée d’étude, nous étudierons la notion de traitement en nous concentrant sur le monde gréco-romain, de l’époque classique (Ve siècle avant J.-C.) jusqu’à l’antiquité tardive (jusqu’au VIe siècle après J.-C.), afin d’analyser les divers types de traitements et leurs représentations et afin d’interpréter leur évolution au cours des siècles. Le traitement (en grec θεραπεύύειν, ἰατρεύύειν, ἰᾶσθαι ou en latin curare) est une notion assez large, c’est pourquoi nous souhaitons l’appréhender dans une perspective pluridisciplinaire.

Vous pouvez envoyer une proposition de communication (résumé d’environ 300 mots) en français ainsi qu’un court CV avant le 30 juin 2016 à l’adresse mail suivante : traitement17jd@gmail.com. Une réponse vous sera notifiée dans le courant du mois de juillet 2016.
Le temps de parole sera de 20 minutes par intervenant. Un programme sera établi courant septembre 2016.

En savoir plus

Argumentaire avec présentation des axes de recherche

Notre bibliothèque numérique Medic@ propose un corpus des médecins de l’Antiquité, avec de nombreux ouvrages libres de droit à télécharger.

Le 346e cachet à collyres

labonnelie-muriel_L’édition 2016 du Festival du film de chercheur vient d’avoir lieu à Vandœuvre-lès-Nancy. L’an dernier, Muriel Labonnelie, une fidèle lectrice de la BIU Santé, y avait remporté le concours Filmer sa recherche.

De ce prix est né un court métrage produit par CNRS Images. On découvre dans cette vidéo de 8 mn l’histoire méconnue des cachets à collyres ou cachets d’oculistes. C’est l’un des sujets d’étude de Mme Labonnelie, maître de conférence à l’université de Bourgogne, chercheuse en histoire de la médecine gréco-romaine au Laboratoire d’Archéologie Moléculaire et Structurale (LAMS).

«Les collyres se présentaient sous forme de “petits pains solides” : on dissolvait une petite portion de ces “petits pains” au moment de les administrer. Les cachets à collyres présentent des inscriptions gravées en caractères rétrogrades sur leurs petites faces : ils servaient à estampiller les remèdes.»

Les ouvrages de Muriel Labonnelie à la BIU Santé

  • Gourevitch D, Biville F, Pardon-Labonnelie M, Bonet V. Pour une archéologie de la médecine romaine. Paris: De Boccard; 2011. (Collection Pathographie).
  • Guardasole A, Pardon-Labonnelie M, Marganne M-H, Oulad Hammou K, Bénézet J-P, Moulinier L, et al. Pharmacopoles et apothicaires : les “pharmaciens” de l’Antiquité au Grand Siècle [actes des 4èmes Rencontres d’histoire de la médecine, des pratiques et des représentations médicales dans les sociétés anciennes, Troyes, 20-21 janvier 2006]. Paris: l’Harmattan; 2006.
  • Pardon M, Guillaumin J-Y. L’oculistique dans le monde romain : textes et documents épigraphiques (1er-Ve s. apr. J.-C.). [S.l.]: s.n.; 2004. (thèse)
  • Pardon-Labonnelie M. La coupe d’Hygie : médecine et chimie dans l’Antiquité [actes de la journée d’étude organisée au Centre de recherche et de restauration des musées de France, Paris, le 24 juin 2011]. Dijon: Éd. universitaires de Dijon; 2013. (Sociétés).
  • Dutailly et la démocratisation de la botanique à Lyon (1879-1881). Chaumont: Société de sciences naturelles et d’archéologie de la Haute-Marne; 2000.

En savoir plus

Présentation du film sur le site du CNRS

Photos du tournage sur Facebook

 

La BIU Santé s’exporte !

Au mois d’avril 2016, dans le cadre du programme de mobilité internationale initié par la COMUE Université Sorbonne Paris Cité, une bibliothécaire (votre serviteur) a eu l’opportunité de faire un séjour à Washington.

Le but était triple :

    • Assister au workshop “Images and Texts in medical history” hébergé par la National Library of Medicine.DSCN2530 Ce workshop a été l’occasion tout d’abord de rencontrer des chercheurs en histoire de la médecine et des bibliothécaires spécialisés du monde entier (le monde entier étant les États-Unis et l’Angleterre comme chacun sait…), et de discuter de l’apport des méthodes liées aux humanités numériques dans l’étude de l’histoire de la médecine à travers des partages d’expérience et des sessions de travaux pratiques (manipulation d’outils de fouille de texte et d’analyse d’images principalement).
      Pour en savoir plus :

    • DSCN2528Ce séjour s’est poursuivi par une immersion de quelques jours dans le service d’histoire de la médecine de la National Library of Medicine sise à Bethesda, Maryland. Lieu emblématique par la richesse des collections qui y sont conservées (inversement proportionnelle au nombre de fenêtres du bâtiment !), la NLM s’est lancée depuis 2006 dans une politique de numérisation soutenue du patrimoine médical conservé dans ses murs (dont vous pouvez voir les résultats sur leur bibliothèque numérique locale (http://collections.nlm.nih.gov/) ou sur Internet Archive)). Ainsi pendant ces quelques jours, nous avons pu échanger sur nos pratiques en matière de numérisation, de matériel et d’outils utilisés, de politique documentaire numérique, de signalement des collections numérisées… Panorama complété par les visites des ateliers de numérisation de la Cullman Library, la Dibner Library, de la Folger Shakespeare Library, de la bibliothèque du Congrès et la rencontre très enrichissante avec l’équipe de la Biodiversity Heritage Library ;
    • Last but not least, ce voyage bibliothéconomique a surtout permis d’amorcer la concrétisation d’un projet depuis longtemps évoqué dans les murs de la bibliothèque, l’intégration de la BIU Santé en tant que principal contributeur de la Medical Heritage Library. La bibliothèque numérique MHL regroupe les collections des principales bibliothèques du monde (mais comme dit plus haut, le monde c’est surtout les États-Unis et l’Angleterre !) ayant un fonds intéressant en histoire de la médecine. Les collections numérisées de la BIU Santé rejoindraient donc dans un futur relativement proche cette bibliothèque numérique collaborative hébergée sur Internet Archive. Ainsi, nos documents numérisés prendront place dans un ensemble thématique cohérent et bénéficieront d’une visibilité accrue du fait du public international drainé par Internet Archive. Et enfin, de nouvelles fonctionnalités permettront d’autres types de recherche et de navigation au sein de nos collections (la recherche plein-texte grâce à la reconnaissance optique de caractères…) en complément de Medic@ qui continuera bien sûr de rendre ses bons et loyaux services.

Donc un grand merci à toutes les personnes qui ont permis que ce voyage soit aussi fructueux !

Solenne Coutagne

Prix Sournia de la SFHM (2016)

sourniaLe prix Sournia de la Société française d’histoire de la médecine, créé en 2006 en mémoire de son ancien président, feu le Professeur Jean-Charles Sournia, est destiné à récompenser, tous les deux ans, un travail de recherche original dans le domaine de l’histoire des sciences médicales, rédigé en français et émanant d’un «chercheur international étranger âgé de moins de 40 ans». Le lauréat reçoit la médaille d’argent de la société.

Ce travail, qui doit avoir été réalisé durant les deux années précédentes, pourra revêtir différentes formes : livre, article, thèse, texte d’une conférence, etc. Il sera accompagné d’une présentation générale des recherches menées, ainsi que d’une notice biographique.

Les dossiers de candidature doivent être adressés, avant le 30 septembre des années paires, par courrier postal à :
M. Guy COBOLET
Bibliothèque Interuniversitaire de Santé
12, rue de l’École-de-Médecine
75270 PARIS cedex 06

En savoir plus

Présentation du prix sur le site de la SFHM

Souscription pour les actes des journées Vésale

Les actes des journées d’étude Vésale (2014) ont récemment été mis en ligne sur notre site.

vesalePour les bibliothèques et les particuliers qui le souhaitent, il est également possible de commander une édition imprimée.

La souscription, au prix de 30 euros (port compris), est possible jusqu’au 31 mars 2016.

Bon de commande à télécharger ici et à renvoyer avec votre règlement à :

Dr Jean-François HUTIN (SFHM) 2, rue de Neufchâtel 51100 Reims.

Ont contribué à ce volume : Évelyne Berriot-Salvadore, Annie Bitbol-Hespériès, Véronique Boudon-Millot, Stéphanie Charreaux, Jacques Chevallier, Valérie Deshoulières, Johann Gillium, Danièle Gourevitch, Vivian Nutton, Maria Portmann, Alain Ségal, Jérôme van Wijland, Stéphane Velut, Jean-François Vincent, Jacqueline Vons.

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Editeur: Bibliothèque interuniversitaire de Santé, Paris
Date de publication: 01/25/2016
ISBN: 978-2-915634-17-4
Disponible en: Ebook