Plus que quelques jours pour visiter à Poitiers l’exposition «Images révélées : Poitiers à l’épreuve de la photographie (1839-1914)».
Elle « présente un panorama exceptionnel de la création photographique à Poitiers, depuis les débuts du daguerréotype dans les années 1840, jusqu’aux expositions artistiques du début du XXe siècle qui virent l’explosion des pratiques amateurs. La scénographie privilégie épreuves et tirages d’époque, pour la plupart inédits ».
Deux documents de la BIU Santé ont été prêtés à cette occasion :
« Cette base de données comprend aujourd’hui plus de 800 000 références issues de PubMedmais aussi de 72 journaux scientifiques qui n’y figurent pas et de 53 qui y figurent de façon incomplète. Si l’on considère uniquement les années supérieures à 2000, la moitié du contenu de LiSSa est inédite. Plus de 80 000 résumés en français sont également proposés. La liste des périodiques apparaissant dans LiSSa est disponible à cette adressehttp://www.lissa.fr/rep/revues. »
La base LiSSa, gratuite, est principalement destinée aux professionnels de santé. Elle propose des références de contenus gratuits ou payants, provenant de supports papier ou numérique (revues, encyclopédies, ouvrages…).
Ce projet, issu d’un travail considérable, s’étoffera encore dans les mois qui viennent.
La bibliothèque est notamment intervenue pour la partie concernant Zotero (Alexandre Boutet, du service Formation). Vous découvrirez également une interview de Claire Nguyen et Catherine Weill sur les enjeux de la documentation en ligne.
Pas besoin de s’être inscrit au Mooc pour avoir accès à ces vidéos. Elles sont désormais librement accessibles via la chaîne YouTube dédiée – vous les retrouverez également ci-dessous.
Merci au Centre Virchow-Villermé pour cette heureuse initiative.
Les vendredi 15 et samedi 16 janvier 2016 auront lieu deux journées d’études sur le thème :
Les Poètes et la publicité (19e-20e siècles)
« Ces journées seront consacrées à la relation entre poésie et publicité, de la modernité post-baudelairienne à la fin du 20e siècle. S’y retrouveront des chercheurs spécialistes de la période considérée et des doctorants. Une table ronde est prévue pour dialoguer avec les graphistes, poètes et concepteurs rédacteurs invités. »
Les 14 et 15 janvier 2016 se tiendra le colloque international«Le teint de Phrynè, Thérapeutique et cosmétique dans l’Antiquité».
« Dans l’Antiquité gréco-romaine, Phrynè est si célèbre pour sa beauté qu’elle inspire les plus grands artistes – sculpteurs, peintres, poètes ou orateurs. Pourtant, cette riche courtisane devrait son surnom de « Crapaud » à son teint jaunâtre.
C’est sous le patronage de cette figure paradoxale de la beauté naturelle que se tiendra le colloque international intitulé « Le teint de Phrynè. Thérapeutique et cosmétique dans l’Antiquité » […] ce colloque transdisciplinaire réunira des archéologues, des historiens, des philologues et des chimistes. »
Cette manifestation se tiendra à la maison de la Recherche (salle D 035 – 28, rue Serpente 75006 Paris).
Elle est organisée par Muriel Labonnelie (UMR LAMS – Université de Bourgogne) et Véronique Boudon-Millot (UMR Orient et Méditerranée – Université Paris-Sorbonne), dans le cadre du programme Polyre, soutenu par Sorbonne Universités
Bartolomeo Eustache (vers 1510 – 1574), anatomiste italien, a marqué l’âge d’or de l’anatomie au XVIe siècle, comme Vésale, Fallope, Colombo, ou Fabrizio d’Aquapendente. Il a décrit de nombreux organes, dont les reins, le système veineux, l’organe de l’ouïe. Il a laissé son nom à un canal de l’oreille moyenne, la trompe d’Eustache. Et il s’est, donc, intéressé aux dents. Publié en 1563, ce « petit livre sur les dents », premier ouvrage d’anatomie entièrement consacré à ce sujet, se concentre sur l’étude de la dentition humaine sous tous ses aspects (embryologie, anatomie, pathologie, etc.). La précision de ses observations, parfois inédites, et la finesse de ses déductions font du Libellus de dentibus un ouvrage majeur dans l’histoire de l’odontologie. Bien qu’admirateur de Galien, Eustache n’hésite pas à remettre en question les connaissances des auteurs antiques ; il critique aussi, avec plus ou moins de sévérité, les théories de ses contemporains, notamment celles d’André Vésale envers lequel il a semble-t-il nourri une rancœur toute particulière.
La reconnaissance complète de l’importance d’Eustache a été tardive : son œuvre aujourd’hui la plus connue est restée occultée dans l’entourage de Pietro Matteo Pini, son disciple et héritier scientifique pendant plus d’un siècle, et ne fut retrouvée et publiée par Lancisi que bien longtemps après sa mort : il s’agit des Tables anatomiques gravées, qui ne furent publiées qu’en 1714. Quant à l’œuvre odontologique, appropriée par Hémard et maladroitement retransmise, elle restera incomprise jusqu’aux découvertes de John Hunter qui en démontreront la pertinence et la précocité scientifique (Anatomy of the human teeth, 1771).
C’est la première fois que ce texte fondamental de l’odontologie est publié et traduit en français, grâce au travail de Micheline Ruel-Kellermann et de Marie-Rolande Leyrat-Cornuejols.
Les éditrices ont travaillé à partir de la première édition du Libellus de dentibus (Venise, 1563). Elles ont joint au texte les annotations de Pietro Matteo Pini, disciple et héritier scientifique d’Eustache, publiées en annexe du volume. Ces notes sont, pour beaucoup, des références aux autorités antiques (Aristote, Galien, Hippocrate, etc.) que cite Eustache, et que son disciple a clairement identifiées. L’index a aussi été traduit par Micheline Ruel-Kellermann : Pini y reprend, classés par ordre alphabétique, les grands thèmes abordés dans le Libellus par son maître, avec un renvoi vers le ou les passages concernés. Une introduction accompagne ce travail d’édition.
Sur le modèle de ce qui a été développé pour La Fabrique de Vésale et autres textes, les textes de la traduction et de la transcription ont fait l’objet d’un premier traitement en TEI (Text encoding Initiative) ; puis, ils ont été intégrés dans une base de données FileMaker Pro associée à Lasso pour l’affichage dans une interface de consultation.
Cette interface présente dans différentes fenêtres les images numériques du Libellus, la transcription et la traduction du texte. L’écran peut par ailleurs être divisé en deux, pour mettre en regard deux parties ou deux versions du texte.
Les notes de Pini, ajoutées à la fin du volume dans l’édition originale, ont été replacées dans le texte d’Eustache pour faciliter leur consultation, et des appels de notes ont été ajoutés. L’index fait l’objet d’un chapitre à-part.
Pour plus de détails, voir le mode d’emploi de l’interface.
L’édition du Libellus de dentibus et les textes d’accompagnement sont placés sous licence Creatives Commons (BY-NC : pas d’utilisation commerciale) par ses auteurs.
Les formations sont gratuites et s’adressent aux lecteurs inscrits à la bibliothèque, ainsi qu’à tous les professionnels de santé et étudiants en médecine, odontologie et sciences paramédicales, à partir de la troisième année d’étude.
Attention, les formations du pôle Pharmacie (en vert) sont réservées aux étudiants de 5e et 6e années préparant leur thèse d’exercice de pharmacie.
Des formations mensuelles sont proposées pour maîtriser PubMed, la base de référence en médecine, et Zotero, un logiciel de gestion de références bibliographiques qui deviendra vite indispensable à la rédaction de votre thèse et de vos articles.
Une séance est également programmée pour faire le point sur le concept d’Evidence-Based Medicine (EBM) et pour apprendre à manipuler les bases d’EBM, dont la plus populaire d’entre elles, la Cochrane Library.
Nous avons le plaisir de proposer à nouveau la formation à la base Embase, annulée précédemment en raison du désabonnement à cette ressource. Embase est un complément indispensable à PubMed par sa couverture des revues européennes et des domaines de la pharmacologie et de la toxicologie.
De nouvelles formations seront annoncées au cours de l’année sur ce blog : restez connectés et suivez-nous sur les réseaux sociaux pour être tenu au courant.
Nous espérons vous retrouver nombreux dans nos formations !
Comme chaque année, la NLM (National Library of Medicine) a mis à jour le MeSH (Medical Subject Headings), la liste de mots-clés qui permet d’interroger la base PubMed de façon fine et pertinente.
Le MeSH, kézako ?
Le MeSH est ce qu’on appelle un vocabulaire contrôlé (ou thésaurus), c’est-à-dire une liste de mots-clés normalisés et hiérarchisés, utilisés pour décrire le contenu des documents, dans notre cas les articles référencés dans PubMed.
Le MeSH comprend environ 27 000 termes qui couvrent l’ensemble du savoir biomédical. Concrètement, lors de la parution du numéro d’une revue indexée dans PubMed, les bibliothécaires de la NLM, aidés par des médecins spécialistes du domaine, attribuent à chaque référence une dizaine de mots-clés pour décrire le contenu de l’article. Ces mêmes mots-clés, employés par l’utilisateur de PubMed, permettent de cibler les documents correspondant à un sujet de recherche.
L’emploi du MeSH est donc indispensable pour ne pas crouler sous le nombre de références et obtenir une liste de résultats pertinente et exploitable dans PubMed.
Un langage évolutif
Le savoir médical évolue et l’on ne s’étonnera pas que la NLM, afin de prendre en compte les nouvelles découvertes (nouveau virus, par exemple) ou les nouvelles techniques, se charge de mettre à jour le thésaurus chaque année. Ainsi les descripteurs Acquired Immunodeficiency Syndrome (le sida) et Severe acute respiratory syndrome (le SRAS) ont été ajoutés à la liste respectivement en 1983 et 2003. La cigarette électronique (Electronic Cigarettes) a, elle, fait son apparition l’an dernier, preuve de l’augmentation significative de la production d’articles médicaux sur le sujet.
Les nouveautés 2016
Parmi les nouveautés 2016, on trouve bien sûr de nombreux termes médicaux comme Human Embryonic Stem Cells (cellules souches de l’embryon humain) ou encore… Emtricitabine, Tenofovir Disoproxil Fumarate Drug Combination (par exemple) !
Mais on note aussi que le MeSH est en phase avec l’actualité et les évolutions de la société avec des descripteurs relatifs au végétalisme (Vegans et Diet, Vegan), au bingedrinking (Alcohol Drinking in College et Underage Drinking), aux questions de genre (Gender Dysphoria) – en relation avec la parution récente du DSM-5 -, aux migrants (Undocumented Immigrants) et aux données personnelles (Personnally Identifiable Information). Le smartphone se voit aussi consacré par le thésaurus, même si, comme dans le cas de la cigarette électronique, c’est l’augmentation du nombre d’articles scientifiques sur le sujet qui explique ce couronnement.
Les bibliothèques et la documentation ne sont pas oubliées, avec l’apparition d’un mot-clé Open Access Publishing (publication en open access), un des enjeux majeurs de la publication scientifique aujourd’hui, mais aussi l’ajout de la notion de bibliothèques spécialisées (Libraries, Special).
De manière plus anecdotique, l’huile d’olive (Olive Oil) fait son entrée dans le thesaurus (avant son inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO ?) ainsi que raison (Self Control) et sentiments (Optimism, Pessimism). Le MeSH peut être aussi fleur bleu (Romanticism), métaphysique (Origin of life) et fraye même avec le paranormal (Spirit Possesssion) !
Précisons que les traductionsfrançaises proposées ici ne sont qu’indicatives. En France, c’est l’Inserm qui, à la suite d’une convention avec la NLM, a la responsabilité de la traduction française du MeSH et en propose la consultation sur son site. L’équipe du CISMeF du CHU de Rouen propose également un outil terminologique (HeTOP), qui permet, à partir d’un terme français, de trouver le descripteur MeSH correspondant, en français et en anglais.
Apprendre à utiliser le MeSH
Si vous souhaitez vous familiariser avec le MeSH, la BIU Santé organise régulièrement des formations à PubMed (environ une par mois) consacrées à la maîtrise du MeSH et à son utilisation dans PubMed. Vous pouvez aussi consulter notre tutoriel disponible en ligne sur le site de la BIU Santé.
Et n’oubliez pas les vidéos tutorielles sur la chaîne DocToBib.
Attention, lundi 14 décembre 2015, la salle Landouzy (au pôle médecine-odontologie) sera fermée de 16h à 20h. Certaines ressources imprimées en odontologie seront donc inaccessibles pendant quelques heures.
La grande salle sera ouverte comme à l’accoutumée, vous pourrez donc venir travailler au 12, rue de l’École-de-Médecine.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.
Il nous a fallu quelques temps pour faire le travail qui permet, aujourd’hui, la mise en ligne de la collection de cartes postales : elle est aujourd’hui disponible en ligne à cette adresse.
Un seul auteur, ingénieur passionné, M. Alfred Gadeceau, nous permet de mettre à la disposition du public deux inventaires qu’il a réalisés, et qui représentent tous les deux un travail considérable :