e.sfhm, supplément illustré de l’Histoire des Sciences Médicales

La Société française d’histoire de la médecine propose, à partir de 2015, un supplément illustré électronique à la revue Histoire des sciences médicales.

Cette nouvelle revue en ligne et en accès libre peut être consultée sur le site Internet de la SFHM, hébergé par la BIU Santé.

esfhm« En publiant essentiellement jusqu’ici les textes des communications présentées lors des séances mensuelles, la revue Histoire des sciences médicales assure à la SFHM une audience et une légitimité reconnues sur le plan scientifique dans le domaine de l’histoire de la médecine (ce dont témoigne son référencement par FRANCIS, PubMed et Article@INIST). La revue e-sfhm élargit l’éventail des communications possibles pour ceux qui ne peuvent assister aux séances de la société ou qui veulent diffuser et partager une iconographie de qualité, inaccessible à la reproduction dans une revue imprimée.

Contrairement à l’Histoire des sciences médicales qui comporte quatre fascicules par an, avec un total de 500 à 600 pages, sortant entre 3 et 6 mois après la présentation des communications lors des séances mensuelles, la revue e.sfhm aura un rythme de parution plus souple, tout en assurant une qualité scientifique équivalente à celle des articles imprimés. Les articles publiés dans la e-sfhm ne donneront pas matière à communication en séance. »

Consulter le supplément illustré

Consignes éditoriales pour la revue e-sfhm

Les propositions de publication dans la e.sfhm, doivent être envoyées par voie électronique à M. Jacques Monet, président du Comité de lecture et de programmation de la SFHM : jacques.monet@aderf.com, accompagnées :

  • des résumés en anglais et en français (1000 signes espaces comprises)
  • d’au moins deux illustrations légendées

Après acceptation de la proposition, l’auteur enverra trois fichiers distincts :

  • un fichier pour le texte, au format MS Word n’excédant pas 20 000 signes (espaces comprises) comprenant une bibliographie présentée selon les instructions aux auteurs pour la revue imprimée.
  • un fichier comprenant entre 10 et 20 illustrations au format JPEG (résolution minimum souhaitée 4 MP). Celles-ci seront originales ou libres de droits sous la seule responsabilité de l’auteur.
  • un fichier avec les légendes des illustrations, classées dans le même ordre que ces dernières, avec indication de leur provenance.

Merci à tous de respecter scrupuleusement ces consignes…

Prix 2015 de la Société Française d’Histoire de la Médecine

La Société Française d’Histoire de la Médecine décerne chaque année des prix donnant droit au titre de lauréat de la Société.

Ces prix concernent des mémoires de master ou des thèses consacrés à l’histoire de la médecine, publiés ou soutenus, en langue française, durant les 24 derniers mois.

Ces prix sont attribués de la manière suivante :
– l’un au titre d’une thèse de médecine ;
– et l’autre au titre d’une thèse ou d’un mémoire de master émanant d’une faculté ou d’une école « autre que médicale ».

Félix Vicq d’Azyr. Frontispice du Traité d’anatomie et de physiologie (F-A Didot, 1786).

Chaque prix donne droit à une médaille de la Société gravée au nom du lauréat et sera accompagné d’un chèque (d’un montant variable décidé chaque année par le CA), à condition que le candidat assiste à la séance de proclamation et de remise des prix lors de la séance solennelle du mois de mars.

Les candidats doivent envoyer deux exemplaires de leur mémoire ou thèse, accompagnés d’une notice biographique, avant 31 décembre 2015 à l’adresse suivante (envoi possible par mail) :

M. Guy COBOLET
Bibliothèque Interuniversitaire de Santé
12, rue de l’École-de-Médecine
75270 PARIS Cedex 06

En savoir plus

Page de présentation du prix avec palmarès des années précédentes

Soutenez la BIU Santé !

Savez-vous qu’il est possible de faire un don à la bibliothèque, par le biais de la Fondation Paris Descartes ?

Rien de plus simple. Cliquez sur l’icône qui figure désormais en bas à droite des pages de notre site Web. jefaisundon

Ou allez directement sur notre notre page Mécénat. Derrière le bouton rose « Je fais un don« , un court formulaire vous permettra d’indiquer quelle somme vous souhaitez attribuer à la bibliothèque.

donCes dons en numéraire sont déductibles (à 66% pour les particuliers, 60% pour les sociétés). Par ex., un versement de 50€ ne vous coûte réellement que 17€ après déduction fiscale.

C’est justement grâce à la contribution récente d’un généreux mécène (26.000  €) que la grande salle de lecture du pôle médecine a pu être équipée avec de nouvelles lampes. Choisies pour s’accorder avec l’esprit du lieu, elles améliorent le confort de travail des lecteurs.

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Votre aide pourra être utilisée pour :

  • L’acquisition d’un manuscrit, d’un fonds d’archives, d’une œuvre d’art ou d’un livre rare
  • Des restaurations d’ouvrages anciens
  • Des numérisations de documents mis ensuite à la disposition du public
  • L’acquisition d’équipements mobiliers et informatiques

Voir ici d’autres exemples de contributions dont a bénéficié la BIU Santé.

Dons de collections et d’objets

Savez-vous qu’il est aussi possible de donner des livres, des archives ou des objets à la bibliothèque ?

Vous avez hérité de la bibliothèque d’un parent et ne pouvez la conserver ?
Vous débarrassez un appartement et avez trouvé des livres de médecine ou de pharmacie qui vous encombrent ?
Vous voulez donner des documents médicaux (livres, photos, revues, archives, instruments) à une institution d’enseignement au lieu de les jeter ?

La BIU Santé peut vous aider à identifier ces documents et accepte tous les dons qui peuvent compléter et enrichir ses collections. Elle les traite, les conserve et les met à la disposition du public, en toute sécurité, pour faciliter l’accès du plus grand nombre à la connaissance.

Exemples de documents reçus

Comment faire un don, modalités pratiques

Consignes de sécurité renforcées

logo-vigipirate-alrattAttention, les consignes de sécurité sont désormais renforcées pour l’accès à l’université et à la bibliothèque (pôle Médecine), en particulier le samedi (le pôle Pharmacie demeure fermé le samedi jusqu’à nouvel ordre).

Les cartes professionnelles, les cartes d’accès, les cartes d’étudiant ou les justificatifs seront demandés dès l’entrée du 12, rue de l’École-de-Médecine ; les sacs seront inspectés.

Ayez donc en permanence vos justificatifs sur vous.

Il se peut que la porte du 12, rue de l’École-de-Médecine soit momentanément fermée le samedi. Ces périodes n’excéderont pas 10mn et seront indiquées par un message apposé sur la porte, il conviendra alors d’attendre la réouverture – mais l’université et la bibliothèque sont bien ouvertes.

En cas de colis abandonné ou de situation anormale, merci de vous adresser immédiatement à l’appariteur de la loge.

En vous priant de nous excuser pour la gêne occasionnée.

Archives du Dr Jean Carpentier

Le 19 novembre, les archives du Dr Jean Carpentier (1935-2014) sont arrivées à la BIU Santé. Voici la petite histoire de ce don.

carpentierC’est en mars 2015 que le Pr Mathias Gardet a été en contact avec Philippe Galanopoulos, alors conservateur au pôle Pharmacie. Il est question des archives d’un médecin, décédé quelques mois plus tôt, et de leur intérêt. Le Pr Gardet nous fait parvenir quelques informations, sur la biographie de Jean Carpentier, sur le volume des documents qu’il laisse (« environ 4,5 mètres linéaires », essentiellement du papier, mais aussi « un petit fonds audiovisuel très intéressant »), et nous met en relation avec Danièle Milhaud-Cappe, compagne de Jean Carpentier, et Clarisse Boisseau, sa collègue et collaboratrice.

Nous sommes intéressés par les dons d’archives de médecins. Nous avons constaté que les archives des Dr Dalsace et Vellay, entrées en 2006, sont souvent consultées par les chercheurs. Il existe un intérêt, que nous trouvons légitime d’encourager, pour les problématiques sociales autour de la médecine au XXe siècle, et que des documents d’archive peuvent nourrir.

Un coup d’œil sur la biographie du Dr Carpentier suffit pour constater que sa carrière mouvementée a rencontré et animé des aspects importants de la vie de notre société depuis les années 60 : libération sexuelle, prise en charge des toxicomanes, mission officielle auprès du Directeur général de la santé à propos des produits de substitution, réflexion autour du rôle du « médecin de quartier » et de la signification de la maladie. Ce médecin de Paris engagé a écrit des livres, de nombreux articles, il a joué un rôle important dans le journal Tankonalasanté, il a réalisé des films, des expositions…

Notre intérêt pour ces archives est donc vif.

Clarisse Boisseau et Danièle Milhaud-Cappe viennent rapidement nous rencontrer à la bibliothèque. Nous connaissons l’émotion qui accompagne le désir de donner les archives d’une personne proche. C’est une démarche qui donne certes une garantie de durée à sa mémoire, et qui lui rend hommage. Mais en même temps il s’agit de déplacer les souvenirs de cette personne dans un autre espace, à la fois éloigné – quels traitements vont-ils donc subir ? par quelles mains vont-ils être manipulés ? – et exposé, puisqu’il s’agit d’archives destinées à être rendues publiques. Cela participe ainsi au deuil des donateurs. Nos invitées sont là pour se rendre compte si la bibliothèque est un endroit qui leur convient, et si elles nous feront confiance.

Nous aussi, nous avons des interrogations. Accepter un don, c’est s’engager dans un travail souvent long et coûteux. Nos invitées nous proposent de faire un premier tri des archives. Le volume est assez imprécis, c’est bien normal, mais c’est un volume conséquent. Certains éléments sont problématiques techniquement, nous le savons, notamment les enregistrements vidéo, dont la lecture et la conservation sont difficiles. Nous évoquons quelques points importants à propos du tri préalable (par exemple : pas d’archives qui pourraient porter atteinte à la vie privée d’autrui, pas de dossiers médicaux ; y a-t-il des documents qui devraient être communiqués seulement après une certaine durée ? etc.). Et il faut aussi aborder des aspects légaux : qui sont les ayant droits ? Sont-ils tous sur la même longueur d’onde que nos interlocutrices ? Accepteront-ils d’indiquer par écrit leur accord avec les conditions du don ? Et puis il y a un point vraiment trivial : c’est que la bibliothèque n’a pas de véhicule. On s’arrangera, car ce que nous ont dit nos interlocutrices nous confirme l’intérêt que doit avoir l’ensemble.

Nous nous quittons donc sur un consentement de part et d’autre. Il faudra quelques mois de rangement avant que les archives puissent nous être remises. Il faudra quelques temps aussi, ensuite, pour que nos emplois du temps s’accordent… Nous trouvons enfin une date pour le déménagement. Clarisse Boisseau et Danièle Milhaud-Cappe nous proposent même de nous apporter, elles-mêmes, les cartons – quelle gentillesse. C’est accompagnées du second fils de Jean Carpentier, David Carpentier, qu’elles arrivent dans la cour d’honneur avec un coffre de voiture assez plein de cartons, et aussi avec la « valise à symptômes », donnée par l’ex-épouse de Jean Carpentier, Raymonde Carpentier.

À nous de jouer désormais…

Jean-François Vincent

Remerciements à : MM. Laurent et David Carpentier, au Dr Clarisse Boisseau, à Mmes Danièle Milhaud-Cappe et Raymonde Carpentier, et au Pr Mathias Gardet.

La valise à symptômes

 valiseD’abord montrée en avril 1984 à la galerie L’Arcade (Paris) à l’exposition Médecine de quartier, elle a été diffusée ensuite « à quelques dizaines d’exemplaires » avec ce mode d’emploi :

« Cet objet peut prendre place dans votre cabinet ou votre salle d’attente. Il peut être considéré comme un instrument d’usage quotidien au même titre que le stéthoscope, le tensiomètre ou l’otoscope. Il s’agit d’un matériel de communication : il permet d’accélérer la prise de conscience et la verbalisation de ce qui peut être à l’origine du symptôme. […] »

(Jean Carpentier. Medical flipper : le médecin généraliste, identité et mode d’emploi. – Paris : La Découverte, 1985. – p. 57.)

Archives du Dr Jean Carpentier (1935-2014), don du 18 novembre 2015.

Être femme sous Louis XIV : du mythe à la réalité

Le Musée-promenade de Marly-le-Roi / Louveciennes propose jusqu’au 14 février 2016 une exposition temporaire sur la condition féminine et la place des femmes dans la société française au XVIIe siècle. Cette exposition explore à la fois le monde des femmes de pouvoir, des femmes intellectuelles, cherchant à déterminer quel rôle elles ont réellement joué, et celui des femmes anonymes et de leur vie quotidiennebourgeois.

De nombreux tableaux, objets et livres ont été réunis à cette occasion. Pour la partie scientifique la BIU Santé a prêté 10 ouvrages de ses collections pour illustrer la thématique de la représentation du corps féminin et celle des soins du corps :

  • Un traité de Louise Bourgeois, Observations diverses sur la stérilité, perte de fruit, fécondité, accouchements et maladies des femmes et enfants nouveau-nés, un des rares ouvrages médicaux de cette époque écrits par une femme, Louise Bourgeois, sage-femme de la reine Marie de Médicis (pôle Médecine, cote 34751)
pare
Ambroise Paré
  • Le De formato foetu d’Adrian Van der Spieghel illustré de planches in folio gravées sur cuivre présentant l’anatomie de la femme enceinte (pôle Médecine, cote 261).
  • Dans le domaine de la cosmétologie, deux ouvrages de recettes à base de fleurs de Simon Barbe, Le Parfumeur royal (pôle Pharmacie cote RES 14233 (aussi dans Medic@) et Le Parfumeur françois (pôle Pharmacie cote 21893).
  • Enfin le Recueil de recettes où il est expliqué la manière de guérir à peu de frais toute sorte de maux de Madame François Fouquet, recueil de remèdes populaires de l’époque (pôle Pharmacie cote RES 22208)

Le catalogue de l’exposition est consultable à la BIU Santé pôle médecine.

Estelle Lambert

Pl. IV du De formato foetu de Van der Spieghel
Pl. IV du De formato foetu de Van der Spieghel
Musée-Promenade de Marly-le-Roi / Louveciennes La Grille Royale Parc de Marly 78430 LOUVECIENNES
Debut: 10/03/2015
Fin: 02/14/2016
Musée-Promenade de Marly-le-Roi / Louveciennes, La Grille Royale, Parc de Marly
Louveciennes, Île-de-France
78430
FR

Enquête sur les outils de communication scientifique

La bibliothèque de l’université d’Utrecht (Pays-Bas) a lancé une grande enquête internationale sur les outils de communication scientifique.

enqueteQuels sont les outils utilisés par les chercheurs pour repérer, récupérer et diffuser l’information dans leurs domaines ?

Vous avez peut-être déjà vu passer des appels à remplir cette enquête. Elle est désormais disponible en français, à l’adresse suivante.

Qui peut y participer ?

Toute personne effectuant elle-même des travaux de recherche (des étudiants aux professeurs), ou soutenant la recherche (comme les bibliothécaires/documentalistes, éditeurs et financeurs).

Les résultats (anonymisés) seront librement accessibles à tous (avant même la fin de l’enquête, prévue en février 2016), et aideront à faire progresser les connaissances sur cet intéressant sujet d’actualité, avec des comparaisons possibles entre pays.

Merci d’avance pour votre participation.

Le questionnaire est simple à remplir, il suffit d’un clic pour indiquer les outils que vous utilisez.

Plus de 5.500 chercheurs ont déjà répondu !

101-innovations-survey-writing-click-grey-frenchMerci à Ludovic Hery et aux équipes de la BIU Santé pour leur participation à la traduction en français de l’enquête.

En savoir plus

Le site en anglais présentant l’enquête

Billet de blog détaillant le projet (en anglais)

Pour de plus amples informations, veuillez contacter: Bianca Kramer | @MsPhelps ou Jeroen Bosman@jeroenbosman (travaillant à la bibliothèque de l’université d’Utrecht).

 

Report de la conférence sur la pénicilline

En raison des mesures de sécurité renforcées, la conférence de M. Frogerais prévue aujourd’hui est reportée à une date ultérieure.

André Frogerais donnera une conférence à la BIU Santé sur le thème :

Les origines de la fabrication de la pénicilline en France

501Cette conférence est organisée par la société des amis de la BIU Santé (Sabium). Elle aura lieu dans la salle Landouzy du pôle Médecine de la BIU Santé – à une nouvelle date non encore déterminée.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

En savoir plus

 

Mesures de sécurité à l’université Paris Descartes

Conformément aux consignes données par le ministère et le rectorat, des mesures particulières sont mises en place à partir du lundi 16 novembre 2015 :
Contrôles d’accès renforcés à l’entrée de l’université : n’oubliez pas vos justificatifs (carte de bibliothèque / carte d’étudiant / carte professionnelle) pour accéder à nos locaux.
Une minute de silence sera respectée dans tous les locaux, lundi 16 novembre à midi. En salle, les lecteurs qui le souhaitent pourront s’associer à ce moment de recueillement.

Attention aux horaires réduits au pôle Pharmacie : dans le cadre des mesures prises par la faculté, la bibliothèque de pharmacie sera ouverte du lundi au vendredi de 9h à 19h (au lieu de 20h). Elle demeure également fermée le samedi (le pôle Médecine sera ouvert le samedi).

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

BIU Santé fermée le samedi 14 novembre

Attention, en raison de la situation à Paris, l’université et la BIU Santé seront exceptionnellement fermées toute la journée du samedi 14 novembre 2015.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

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