Interdit aux âmes sensibles : les daviers du MVAD

Du nouveau dans le musée virtuel de l’art dentaire (MVAD), avec une section importante sur les daviers.

Pour les heureux lecteurs qui l’ignorent, un davier est un instrument pour arracher les dents.

daviers«Selon Érasistrate (c. 320 – c. 250 av. J.-C.) aurait été exposée dans le temple d’Apollon à Delphes une pince en plomb (le Plumbeum odontagogon) dans le but de montrer qu’il ne faut extraire que des dents facilement détachables. Ces sortes de pinces sont incontestablement les instruments les plus anciens pour procéder tout aussi bien à saisir des esquilles d’os, une pointe de flèche cassée ou une dent.

Aux XIIIe et XIVe siècles selon un procédé fréquent dans le langage populaire, les noms d’outils étaient souvent formés d’anthroponymes. C’est ainsi que « daviet », diminutif de David, en vint à désigner un ancien outil de menuisier, sorte de pince à relier les tonneaux.

Les daviers ont au fil des siècles des appellations diverses, daviet, tire-racines, forceps, tenaille, tenaille dentelée, pincette, pinces droite ou courbe et de multiples noms d’oiseaux en précisent la forme des mors : becs de corbin, corbeau, vautour, grue, corneille, faucon, perroquet.»

Cette nouvelle section comporte 574 images + 12 catalogues en format PDF contenant 305 images supplémentaires. Soit 879 nouvelles illustrations à consulter !

À cette occasion un important travail de restauration virtuelle des images a été effectué par Jacques Gana, de la BIU Santé. Voir ci-dessous quelques exemples de numérisation « avant / après ».

À suivre dans les mois qui viennent pour de nouveaux contenus appelés à enrichir le MVAD.

Actes des journées Vésale (2014)

Les actes des journées d’étude Vésale (2014) viennent d’être mis en ligne sur le site de la BIU Santé.

vesaleCes textes, réunis par Jacqueline Vons, sont disponibles gratuitement, sous la forme d’un fichier PDF (326 pages, 22 Mo). Chaque intervention est également téléchargeable de manière indépendante à partir de cette page.

Il est également possible de souscrire pour l’édition imprimée, avant le 31 mars 2016 (bon de commande, 30 €).

«Au cours de l’année 2014, plusieurs manifestations et publications ont célébré le cinquième centenaire de la naissance d’André Vésale à Bruxelles le 31 décembre 1514 et ont redynamisé les travaux concernant la vie et l’œuvre du père de l’anatomie moderne. La Bibliothèque interuniversitaire de santé, la Bibliothèque de l’Académie nationale de médecine et la Société française d’histoire de la médecine se sont associées à ces commémorations en organisant à Paris, les 21 et 22 novembre 2014, deux journées d’étude internationales et interdisciplinaires consacrées à La Fabrique de Vésale. La mémoire d’un livre. Les études ici réunies témoignent de la richesse et de la diversité des échanges et des réflexions qui eurent lieu à cette occasion et ouvrent des perspectives nouvelles pour la recherche.»

Ont contribué à ce volume : Évelyne Berriot-Salvadore, Annie Bitbol-Hespériès, Véronique Boudon-Millot, Stéphanie Charreaux, Jacques Chevallier, Valérie Deshoulières, Johann Gillium, Danièle Gourevitch, Vivian Nutton, Maria Portmann, Alain Ségal, Jérôme van Wijland, Stéphane Velut, Jean-François Vincent, Jacqueline Vons.

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Editeur: Bibliothèque interuniversitaire de Santé, Paris
Date de publication: 01/25/2016
ISBN: 978-2-915634-17-4
Disponible en: Ebook

Le cheval : un parcours à travers les siècles

La Bibliothèque nationale de France et la Bibliothèque interuniversitaire de Santé vous convient à cette première rencontre de Gallica hors-les-murs, axée sur le patrimoine équestre, qui présentera les ressources en ligne proposées par la BnF et ses partenaires sur ce thème et les différentes manières de les exploiter.

hippiatrie400«Le cheval : un parcours à travers les siècles»

Elle aura lieu à la BIU Santé le jeudi 4 février 2016, de 17h30 à 18h30 (salle du Conseil).

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Invitation à présenter à l’entrée (PDF à imprimer).

«Le cheval présente plusieurs visages au fil des siècles : d’abord chassé pour sa viande, puis domestiqué pour le transport et la guerre, il sert aujourd’hui à des usages ludiques.
Buffon qualifie le cheval de plus noble conquête de l’homme. Cet animal a en effet une grande importance symbolique. L’équitation est une discipline prestigieuse. Le cheval donne son nom à une catégorie sociale, la chevalerie. Pendant plusieurs siècles, la cavalerie est la reine des batailles, d’où l’intérêt porté par l’État à l’élevage du cheval, secteur économique important. Des institutions sont créées pour étudier et encourager cet élevage : les haras qui sélectionnent des races chevalines, les écoles vétérinaires qui traitent d’hippiatrie, la médecine vétérinaire appliquée au cheval. L’avènement des énergies fossiles éclipse le rôle du cheval comme force motrice dans l’agriculture et l’industrie pour privilégier son emploi ludique dans l’équitation de loisir, les courses ou le cirque.
De guerre ou de paix, de travail ou de loisir, pommelé ou alezan, le cheval occupe une place à part dans l’histoire.»

Avec les participations de Sophie Bertrand (chef du service de la coopération numérique et de Gallica, BnF), Colette Blatrix et Luc Menapace (chargés de collections à la Bibliothèque nationale de France), Christophe Degueurce (professeur, conservateur du musée Fragonard, École nationale vétérinaire d’Alfort), Jacqueline Mongellaz (conservatrice du château-musée de Saumur), Stéphanie Charreaux (conservatrice à la Bibliothèque interuniversitaire de Santé).

Le cheval : un parcours à travers les siècles
Rencontre Gallica hors-les-mur
Debut: 02/04/2016 05:30 pm
Duree: 1 heures:
Salle du Conseil, 12, rue de l'Ecole-de-Médecine
Paris , Île-de-France
75006
FR

Accès modifié au pôle Médecine (19-20-21-26 janvier)

Attention, l’accès au pôle Médecine de la BIU Santé sera modifié les 19, 20, 21 et 26 janvier 2016.

Pendant ces 4 jours, l’accès à l’université se fera par le 85, boulevard Saint-Germain.

Si la porte est fermée, SONNEZ pour qu’on vous ouvre !

La bibliothèque sera ouverte normalement de 9h à 20h pendant ces 4 jours.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

Les poètes et la publicité (journée d’études, 15 et 16/1)

Les vendredi 15 et samedi 16 janvier 2016 auront lieu deux journées d’études sur le thème :

Les Poètes et la publicité (19e-20e siècles)

poetes

« Ces journées seront consacrées à la relation entre poésie et publicité, de la modernité post-baudelairienne à la fin du 20e siècle. S’y retrouveront des chercheurs spécialistes de la période considérée et des doctorants. Une table ronde est prévue pour dialoguer avec les graphistes, poètes et concepteurs rédacteurs invités. »

Journées organisées par l’ANR, LITTéPUB et l’équipe Thalim-Écritures de la modernité.
Direction scientifique : Marie-Paule Berranger, Laurence Guellec.
Avec la collaboration d’Alexia Vidalenche.

En savoir plus

Le site de l’UMR 7172 avec le programme détaillé.

Debut: 01/15/2016
Fin: 01/16/2016
Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Salle Las Vargnas Centre Censier 13 rue de Santeuil
Paris, Île-de-France
75013
FR

Le teint de Phrynè (colloque 14 et 15/1)

Les 14 et 15 janvier 2016 se tiendra le colloque international «Le teint de Phrynè, Thérapeutique et cosmétique dans l’Antiquité».

Jean-Leon_Gerome_Phryne_devant_l_Areopage_1861« Dans l’Antiquité gréco-romaine, Phrynè est si célèbre pour sa beauté qu’elle inspire les plus grands artistes – sculpteurs, peintres, poètes ou orateurs. Pourtant, cette riche courtisane devrait son surnom de « Crapaud » à son teint jaunâtre.

C’est sous le patronage de cette figure paradoxale de la beauté naturelle que se tiendra le colloque international intitulé « Le teint de Phrynè. Thérapeutique et cosmétique dans l’Antiquité » […] ce colloque transdisciplinaire réunira des archéologues, des historiens, des philologues et des chimistes. »

Cette manifestation se tiendra à la maison de la Recherche (salle D 035 – 28, rue Serpente 75006 Paris).

Le programme détaillé est consultable ici.

Elle est organisée par Muriel Labonnelie (UMR LAMS – Université de Bourgogne) et Véronique Boudon-Millot (UMR Orient et Méditerranée – Université Paris-Sorbonne), dans le cadre du programme Polyre, soutenu par Sorbonne Universités

Inscription gratuite : muriel.labonnelie [at] gmail.com

En savoir plus

Détails sur le site de l’UMR 8167 Orient & Méditerranée

Détails sur le site de l’UMR LAMS

Maison de la Recherche (salle D 035) 28, rue Serpente
Paris, Île-de-France
75006
FR

Mise en ligne du Libellus de Dentibus d’Eustache

Après La Fabrique de Vésale et autres textes et la Correspondance française de Guy Patin, un nouveau projet s’ajoute à la rubrique des éditions critiques de la BIU Santé : le Libellus de Dentibus de Bartolomeo Eustache.

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Portrait de Bartolomeo Eustache, extrait de Brambilla, Storia delle Scoperte Fisico Medico-Anatomico-Chirurgiche…, 1780-1782 (Cote BIU Santé 6758)

Bartolomeo Eustache (vers 1510 – 1574), anatomiste italien, a marqué l’âge d’or de l’anatomie au XVIe siècle, comme Vésale, Fallope, Colombo, ou Fabrizio d’Aquapendente. Il a décrit de nombreux organes, dont les reins, le système veineux, l’organe de l’ouïe. Il a laissé son nom à un canal de l’oreille moyenne, la trompe d’Eustache. Et il s’est, donc, intéressé aux dents. Publié en 1563, ce « petit livre sur les dents », premier ouvrage d’anatomie entièrement consacré à ce sujet, se concentre sur l’étude de la dentition humaine sous tous ses aspects (embryologie, anatomie, pathologie, etc.). La précision de ses observations, parfois inédites, et la finesse de ses déductions font du Libellus de dentibus un ouvrage majeur dans l’histoire de l’odontologie. Bien qu’admirateur de Galien, Eustache n’hésite pas à remettre en question les connaissances des auteurs antiques ; il critique aussi, avec plus ou moins de sévérité, les théories de ses contemporains, notamment celles d’André Vésale envers lequel il a semble-t-il nourri une rancœur toute particulière.

La reconnaissance complète de l’importance d’Eustache a été tardive : son œuvre aujourd’hui la plus connue est restée occultée dans l’entourage de Pietro Matteo Pini, son disciple et héritier scientifique pendant plus d’un siècle, et ne fut retrouvée et publiée par Lancisi que bien longtemps après sa mort : il s’agit des Tables anatomiques gravées, qui ne furent publiées qu’en 1714. Quant à l’œuvre odontologique, appropriée par Hémard et maladroitement retransmise, elle restera incomprise jusqu’aux découvertes de John Hunter qui en démontreront la pertinence et la précocité scientifique (Anatomy of the human teeth, 1771).

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Eustache procédant à une dissection, détail du frontispice des Tabulae Anatomicae, 1717 (Cote BIU Santé 1938)

C’est la première fois que ce texte fondamental de l’odontologie est publié et traduit en français, grâce au travail de Micheline Ruel-Kellermann et de Marie-Rolande Leyrat-Cornuejols.
Les éditrices ont travaillé à partir de la première édition du Libellus de dentibus (Venise, 1563). Elles ont joint au texte les annotations de Pietro Matteo Pini, disciple et héritier scientifique d’Eustache, publiées en annexe du volume. Ces notes sont, pour beaucoup, des références aux autorités antiques (Aristote, Galien, Hippocrate, etc.) que cite Eustache, et que son disciple a clairement identifiées. L’index a aussi été traduit par Micheline Ruel-Kellermann : Pini y reprend, classés par ordre alphabétique, les grands thèmes abordés dans le Libellus par son maître, avec un renvoi vers le ou les passages concernés. Une introduction accompagne ce travail d’édition.

Sur le modèle de ce qui a été développé pour La Fabrique de Vésale et autres textes, les textes de la traduction et de la transcription ont fait l’objet d’un premier traitement en TEI (Text encoding Initiative) ; puis, ils ont été intégrés dans une base de données FileMaker Pro associée à Lasso pour l’affichage dans une interface de consultation.

Cette interface présente dans différentes fenêtres les images numériques du Libellus, la transcription et la traduction du texte. L’écran peut par ailleurs être divisé en deux, pour mettre en regard deux parties ou deux versions du texte.
Les notes de Pini, ajoutées à la fin du volume dans l’édition originale, ont été replacées dans le texte d’Eustache pour faciliter leur consultation, et des appels de notes ont été ajoutés. L’index fait l’objet d’un chapitre à-part.
Pour plus de détails, voir le mode d’emploi de l’interface.

L’édition du Libellus de dentibus et les textes d’accompagnement sont placés sous licence Creatives Commons (BY-NC : pas d’utilisation commerciale) par ses auteurs.

Claire Ménard

Matériaux pour l’histoire de la radiologie

Depuis deux ans, des hasards heureux ont enrichi la BIU Santé de documents pour l’histoire de la radiologie.

Rappelons ce que nous devons à la générosité de Mme Marie-José Pallardy :

Il nous a fallu quelques temps pour faire le travail qui permet, aujourd’hui, la mise en ligne de la collection de cartes postales : elle est aujourd’hui disponible en ligne à cette adresse.

Dans le même temps, et au départ pour d’autres raisons, la BIU Santé s’est rapprochée du Centre Antoine-Béclère, et a conclu avec lui un partenariat pour valoriser le patrimoine du Centre.

Un seul auteur, ingénieur passionné, M. Alfred Gadeceau, nous permet de mettre à la disposition du public deux inventaires qu’il a réalisés, et qui représentent tous les deux un travail considérable :

On voit que la radiologie, décidément, attire la générosité.

Jean-François Vincent

Fermeture de fin d’année 2015

En raison des vacances universitaires de fin d’année, les deux sites de la BIU Santé seront fermés, ainsi que le service de questions-réponses en ligne Biuminfo :

– à partir du mercredi 23 décembre à 20h pour le pôle médecine-odontologie (12, rue de l’École-de-Médecine) ;

– à partir du vendredi 18 décembre à 19h pour le pôle pharmacie-biologie-cosmétologie (4, avenue de l’Observatoire).

Les deux sites rouvriront le lundi 4 janvier 2016 à 9h.

La trêve des confiseurs sera l’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24, même en période de fêtes :

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits, et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

Et pour patienter en attendant le 24 décembre, vous pouvez consulter le calendrier de l’Avent du domaine public, pour découvrir quels auteurs passeront dans le domaine public l’année prochaine.

D’ici là, l’équipe de la BIU Santé vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année.

Fermeture 12h-14h30 le 15 décembre

Attention, mardi 15 décembre 2015, les deux pôles (médecine & pharmacie) fermeront exceptionnellement entre 12h et 14h30.

Ils rouvriront ensuite à 14h30 pour fermer normalement à 20h (19h pour le pôle Pharmacie).

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.