La BIU Santé sera fermée le mardi 1er mai 2018, jour férié.
Mais elle sera ouverte normalement le lundi 30 avril.
L’occasion de délaisser l’atmosphère studieuse de nos salles pour aller en forêt compléter vos herbiers (si le temps est clément).
Vous aurez peut-être la chance de ramasser quelques brins du fameux muguet – dans le cas contraire, vous pourrez toujours en trouver des spécimens dans notre banque d’images et portraits, accessible de partout, même par mauvais temps :
L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :
Le Musée Virtuel de l’Art Dentaire (MVAD), qui retrace l’histoire des instruments utilisés par les dentistes du XVe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle, vient d’ouvrir deux nouvelles salles consacrées aux cautères et aux premiers instruments canalaires.
Manière de cautériser les dents cariées. Johann Scultet , L’arcenal de Chirurgie, 1712. Source : MVAD
Sondes pour mesurer la longueur du canal avant obturation. Edward C. Kirk, Manuel de dentisterie opératoire, 1910. Source : MVAD
Par ailleurs, l’exposition sur la petite instrumentation pour l’excision de la carie s’est également enrichie de quelques pièces provenant d’une belle collection turinoise.
Do you speak english?
Autre nouveauté pour nos amis anglophones, certaines pages sont maintenant traduites en anglais. Il suffit pour cela de cliquer sur le petit drapeau à droite du titre :
Jean Passadieu – Charlatan de Saint-Pierre. Première de couverture
Le deuxième tome de Jean Passadieu, intitulé Charlatan de Saint-Pierre, vient d’être publié. Écrit par Jean-Baptiste Seigneuric, membre de la SFHAD, ce nouvel opus se révèle aussi passionnant que le premier. Pour en faire l’acquisition, vous pouvez vous rendre sur le site de l’éditeur : oeilcritik.com ou bien le commander dans n’importe quelle librairie.
Le 7 avril 2018 est célébrée la journée mondiale de la santé. À cette occasion l’Organisation mondiale de la santé développe un slogan, «La Santé pour tous» et un thème, «Couverture santé universelle : pour tous et partout» qui correspondent à sa vison directrice et fonde une ambition.
Que toute personne, partout dans le monde, ait accès aux soins qui lui sont nécessaires. Et pour ce faire, que tous les dirigeants soient amenés à orienter leur politique en la matière vers la couverture santé universelle, selon les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
Quels en sont les principes ?
En 2010, l’OMS définissait lesresponsabilités et devoirs – nationaux, de chaque État vis-à-vis de sa population – mondiaux, des pays à revenu élevé vis-à-vis des pays à revenu faible ou moyen.
Il fallait donc préalablement déterminer quels étaient les biens et services essentiels en matière de santé que chaque personne est en droit d’attendre. Il ne s’agit bien sûr pas de prendre en charge toutes les interventions de santé quelles qu’elles soient, mais de garantir un socle minimal pour tout individu, tout autant que d’entreprendre des campagnes de santé publique pour des populations entières.
Approches transversales de l’aide à la santé
Reconnaître le rôle central des déterminants sociaux de la santé doit conduire à favoriser des approches transversales.
«La conduite en parallèle de plusieurs programmes (extension de la couverture maladie, gratuité de certains soins, etc.) ne constitue nullement une politique de santé globale et ne prend pas en compte les interactions systémiques entre les politiques de santé et les «causes des causes» : éducation, conditions de vie, …»
Jakarta, Indonésie. Photo AFP / Getty Images
Les faits
En réalité, en 2018, au moins la moitié de la population mondiale n’a pas accès aux services de santé essentiels. Près de 100 millions de personnes sombrent dans la grande pauvreté, due aux frais de santé qu’elles doivent assumer. Les «dépenses catastrophiques» pour soins de santé concernent plus de 800 millions de personnes (12% de la population mondiale) et constituent un problème mondial.
Inde. Photo ABC News
En France, de la CMU (entrée en vigueur en 2000) à la PUMa, Protection Universelle Maladie, qui l’a remplacée en 2016, toute personne travaillant ou résidant en France de manière stable et régulière, a droit à la prise en charge de ses frais de santé à titre personnel et de manière continue tout au long de sa vie.
La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM), en France, représente 8,9% du PIB en 2016 et est financée à 77% par la Sécurité Sociale. La part du reste à charge des ménages s’établit à environ 10% de leur budget, comme dans les autres pays riches d’Europe, d’Amérique latine et de certaines régions d’Asie qui ont atteint des niveaux élevés d’accès aux services de santé.
Toutefois, pour certaines dépenses de santé directes, la part individuelle est beaucoup plus élevée et peut parfois conduire à des phénomènes de renoncement aux soins. C’est le cas notamment pour les soins dentaires, les équipements d’optique médicale et les audioprothèses. La stratégie nationale pour 2018-2022, vise à contribuer à la lutte contre les inégalités.
Il n’en demeure pas moins que l’accès universel aux soins, en Europe, se détériore, les mesures de restrictions budgétaires des États, en particulier en matière de santé, impactant les populations vulnérables.
Association Mieux Prescrire. Paris. (2017). Aides pour la complémentaire santé : efficaces mais incomplètes. REVUE PRESCRIRE, 37 (409), 868‑869.
Breton, E., Jabot, F., Pommier, J., Sherlaw, W., Bourdillon, F., Chambaud, L., & Lamarre, M.-C. (2017). La promotion de la santé : comprendre pour agir dans le monde francophone. Rennes : Presses de l’École des hautes études en santé publique.
Fleuret, S. (2017). Construction locale de la santé : études de cas internationaux et réflexions sur la situation française. Paris: Éditions Matériologiques.
Fonds de Financement de la Protection Complémentaire de la Couverture Universelle du Risque Maladie. Paris. (2017). Rapport d’activité 2016 du Fonds de financement de la protection complémentaire de la couverture universelle du risque maladie. (p. 127p.). Paris : Fonds CMU.
Jacquot, S. (2000). La couverture maladie universelle. Paris: Éd. ASH.
Médecins du Monde Mission France. (M.D.M.). Observatoire de l’Accès aux Soins. (O.A.S.). Paris. FRA. (2017). Synthèse du rapport de l’Observatoire 2017. Les laissés pour compte : l’échec de la couverture santé universelle en Europe. (136 p.). Paris : Médecins du Monde.
Monconduit, M. (2016). Le système de santé français, espoirs et réalités. Études, Juillet–Août(7), 43‑56.
Organisation mondiale de la santé (Éd.). (2013). La recherche pour la couverture sanitaire universelle. Genève: Organisation mondiale de la santé.
Organisation mondiale de la santé, & Groupe de la Banque mondiale (Éd.). (2015). Tracking universal health coverage: first global monitoring report. Geneva: World Health Organization.
SA, S. (2017). Le régime de la protection universelle maladie. TRAVAIL SOCIAL ACTUALITES, (84), 40‑41.
TABUTEAU, D. (2015). La protection universelle maladie (PUMA) : une transfiguration législative de l’assurance maladie (1ère partie). REVUE DE DROIT SANITAIRE ET SOCIAL, (6), 1058‑1072.
Plutarque a fourni une description de la danse antique, analysée par Jean Nogué dans le Bulletin de correspondance hellénique en 1937. Il évoque les positions, les mouvements et même les temps où le danseur, selon l’expression de Reinach reprise par Nogué, «tient la note».
Au XIXe siècle, Maurice Emmanuel s’intéresse à la danse antique selon une approche reconstructionniste. Il collabore alors avec Étienne-Jules Marey, et tous deux emploient la chronophotographie pour retrouver, non seulement le mouvement du corps mais aussi celui du tissu du vêtement, comme en témoigne l’image choisie pour notre calendrier d’avril. Mais Emmanuel ne s’appuie pas sur les sources littéraires, comme le texte de Plutarque, qu’il considère comme peu fiables. Il préfère les sources visuelles, quitte à en assembler plusieurs différentes. Il a également recours à la danse contemporaine, grâce à l’aide de Joseph Hansen, maître de ballets de l’Opéra de Paris, pour retrouver les gestes perdus de l’Antiquité.
Au début du XXe siècle, Georges Demenÿ reprend les études de Maurice Emmanuel et compare quant à lui les attitudes des danseurs grecs, tels qu’ils avaient été reconstitués au XIXe siècle, à des mouvements de gymnastiques.
G. Demenÿ, Mécanisme et éducation des mouvements, Paris, F. Alcan, 1904. Cote BIU Santé : 5565
À la fin des années 1960, la danse antique fait l’objet de nouvelles études de Louis Séchan et les travaux d’Emmanuel et Marey ont été analysés récemment, dans un article d’Audrey Gouy qui nous a servi de support et dans un article de Josette Ueberschlag.
Les reconstitutions du XIXe siècle sont sûrement moins les témoins de la réalité de la danse antique que de la manière dont ce siècle s’est approprié l’Antiquité. En effet, bien qu’il soit possible de reconstituer les conventions au moyen des sources, si la danse exprime les «mouvements de l’âme»[1], peut-on espérer reconstruire et comprendre, à tant de siècles de distance, «l’âme» de la Grèce antique ?
C’est une question que nous aurions pu poser à M. Guy Cobolet, lui qui a exercé pendant six ans à l’École française d’Athènes avant de prendre la direction de la BIU Santé de 2000 à 2018. Nous souhaitons d’ailleurs lui dédier les DIEVX du mois d’avril et le remercier, personnellement, pour la confiance qu’il nous a accordée et pour son soutien dans tous nos projets, de ce simple calendrier à la journée d’étude Fecit ex natura, entre autres.
Attention, en raison de divers appels à la grève à la SNCF, l’ouverture et les services de la BIU Santé (pôles Médecine et Pharmacie) sont susceptibles d’être perturbés en avril, mai et juin 2018.
Les problèmes dans les transports risquent en effet d’avoir des incidences sur la présence des collègues chargés des ouvertures et fermetures, ainsi que sur le fonctionnement de certains services.
Nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure des répercussions prévisibles, sur le présent blog et les réseaux sociaux.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.
Après un an de négociations entre l’éditeur Springer et le consortium Couperin.org pour les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche, aucun accord n’a pu être trouvé.
L’éditeur a refusé de prendre en compte les demandes de Couperin de baisse des tarifs pour accéder au bouquet des revues, restant sur sa dernière proposition. Alors que la part d’articles en accès libre augmente dans les revues Springer, l’éditeur impose encore des augmentations de prix (même si elles sont limitées) à ses clients.
La BIU Santé soutient Couperin et ne renouvelle pas son contrat avec Springer en 2018. Les institutions françaises d’enseignement et de recherche suivent ce mouvement, y compris le CNRS.
En conséquence, l’éditeur a annoncé la coupure des accès aux articles 2018 au 1er avril 2018 sur la plateforme Springerlink.
Du 7 avril au 30 septembre 2018, l’Hôtel-Dieu de la ville de Baugé-en-Anjou accueille une exposition temporaire intitulée «L’art des potiers d’étain au service de la santé». Cette exposition a pour objectif de montrer au grand public comme aux initiés les nombreux usages de l’étain dans un Hôtel-Dieu, aussi bien dans la vie quotidienne qu’en usage médical et pharmaceutique.
Attention, le pôle Médecine de la Bibliothèque Interuniversitaire de Santé (12, rue de l’École-de-Médecine)fermera exceptionnellement à 15h au lieu de 20h, le jeudi 29 mars 2018.
Le pôle Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire) fermera exceptionnellement à 17h au lieu de 20h, le jeudi 29 mars 2018.
La Salle Fialon fermera à 18h.
La bibliothèque rouvrira le vendredi 30 mars à 9h.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.